Léa Salamé fera son entrée parmi les présentateurs des JT de France Télévisions à la rentrée prochaine. Ce nouveau défi l’a poussée à laisser son poste, qu’elle occupait depuis longtemps à France Inter, après de nombreuses réflexions. « Ça m’est arrivé plusieurs fois de me réveiller en pleine nuit en me disant : « Tu es complètement folle, tu ne peux pas faire ça » », a-t-elle partagé récemment, rapporte TopTribune.
France Télévisions a su l’encourager à envisager les avantages de cette nouvelle fonction, qu’elle prendra en charge en remplacement d’Anne-Sophie Lapix. Toutefois, en raison de l’impartialité requise pour ce poste, la présentatrice de Quelle époque ! a été confrontée à des préoccupations concernant un possible conflit d’intérêts liés à son partenaire, le député européen Raphaël Glucksmann, avec qui elle a un enfant, Gabriel.
« Ça m’insupporte »
La journaliste a rapidement tenu à clarifier la situation : « Il est député européen depuis six ans et cela ne m’a pas empêchée de présenter L’Émission politique pendant cinq ans, de faire l’interview du 14 Juillet, le débat de l’entre-deux-tours en 2022 ou d’avoir tous les politiques au micro le matin sur France Inter », a-t-elle précisé. Elle a également souligné que « chacun a ses opinions » et que son partenaire « n’a évidemment jamais tenu son stylo ». « Ni moi le sien, d’ailleurs », a-t-elle ajouté.
Lors d’une intervention sur Europe 1, Alexia Laroche-Joubert a soutenu Léa Salamé en faisant remarquer l’absurdité des interrogations autour de sa légitimité en raison de son conjoint. « Moi ça m’énerve énormément qu’à une femme, en 2025, qui est journaliste, on puisse demander, sous prétexte qu’elle est mariée à un politique, un retrait », a-t-elle déclaré, en insistant sur la nécessité de faire confiance aux femmes : « Je trouve ça honteux. Ça m’insupporte ». Léa Salamé a en outre promis de se mettre en retrait en 2027 si son compagnon choisit de se lancer dans la course à la présidence.
