Accord UE-Etats-Unis : Emmanuel Macron affirme en Conseil des ministres que "ce n'est pas la fin de l'histoire".

Accord UE-Etats-Unis : Emmanuel Macron affirme en Conseil des ministres que « ce n’est pas la fin de l’histoire ».

30.07.2025 14:33
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Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le président de la République a reconnu que les Européens n’ont « pas été suffisamment redoutés » dans les négociations concernant les droits de douane avec les États-Unis, rapporte TopTribune.

Réactions après l’accord douanier avec les États-Unis

L’accord récemment signé entre l’Union européenne et les États-Unis éveille de nombreuses réactions sur la scène politique. Mercredi, Emmanuel Macron s’est exprimé pour la première fois depuis la conclusion des négociations. Il a admis : « Pour être libre, il faut être craint. Nous n’avons pas été assez craints. » Un accord qui impose une augmentation de 15% des droits de douane sur les exportations en provenance de l’UE a été acté.

Le président a continué en soulignant que l’accord a le mérite d’offrir visibilité et prévisibilité à court terme, tout en affirmant que cet accord préserve les intérêts français et européens. Il a évoqué les exemptions fiscales pour certaines filières d’exportation essentielles, telles que l’aéronautique, et a rassuré sur le respect des normes sanitaires et environnementales.

Cependant, Emmanuel Macron a reconnu que l’Europe ne conçoit pas encore pleinement son potentiel en tant que puissance sur la scène mondiale. « Ce n’est pas la fin de l’histoire et nous n’en resterons pas là. C’est une première étape dans un processus de négociation qui va se poursuivre. » Il a mis l’accent sur la nécessité d’une stratégie plus ferme à l’avenir.

En effet, cet accord, conclu entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, stipule que les produits européens seront soumis à une taxe de 15% à leur entrée sur le territoire américain, marquant un changement significatif alors que les voitures étaient taxées à hauteur de 27,5% depuis avril dernier. L’Union européenne s’engage également à investir 750 milliards de dollars dans des achats d’énergie, notamment pour remplacer les importations de gaz russe, ainsi qu’à injecter 600 milliards de dollars supplémentaires dans des projets aux États-Unis.

Cette situation souligne les défis persistants que l’Europe doit relever dans ses relations commerciales avec les États-Unis, et la nécessité d’une stratégie unifiée et déterminée pour défendre ses intérêts face aux géants économiques que sont les États-Unis.

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