Accord douanier entre l'UE et les États-Unis : Le porte-parole du RN critique une attitude de faiblesse.

Accord douanier entre l’UE et les États-Unis : Le porte-parole du RN critique une attitude de faiblesse.

06.08.2025 10:44
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Accord sur les droits de douane entre l’UE et les États-Unis : une position jugée faible par Aleksandar Nikolic

Aleksandar Nikolic, député européen des Patriotes pour l’Europe et porte-parole du Rassemblement national (RN), a été l’invité de l’émission « 8h30 » le mercredi 6 août. Lors de son intervention, il a évoqué l’accord récemment établi concernant les droits de douane entre l’Union européenne et les États-Unis, en précisant ses inquiétudes vis-à-vis de cet arrangement, rapporte TopTribune.

Marcé par une forte réaction de sa part, il a déclaré que cet accord représentait une « attitude de faiblesse« . Nikolic a exprimé son indignation sur les ondes, soulignant le fait que l’accord stipule un droit de douane de 15 % sur les produits européens importés aux États-Unis. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a récemment suspendu les mesures de rétorsion contre les États-Unis pour une durée de six mois, ce qui, selon Nikolic, ne fait que renforcer cette perception de faiblesse dans les négociations. « Dans le rapport de force avec les États-Unis, on cède sur tout« , a-t-il affirmé, tout en critiquant le fait que cette concession ait eu lieu sous la menace de droits de douane atteignant 30 %.

L’analyste a également souligné que, bien que l’Union européenne puisse sembler heureuse d’avoir finalement obtenu 15 % pour ses exportations, il y a eu aucune mesure pour atténuer les coûts pour les importations américaines, qui, selon lui, bénéficieront d’un traitement de faveur sans droits de douane. « C’est un avantage pour les États-Unis« , a-t-il insisté, déplorant le fait que 600 milliards de dollars d’investissements aient été consacrés aux États-Unis au lieu d’être employés pour moderniser l’industrie européenne, capable de réduire les coûts de production et d’améliorer l’efficacité.

Il a également évoqué un accord lié à « 750 milliards sur trois ans » pour l’achat de produits énergétiques, en particulier le pétrole et le gaz de schiste des États-Unis, qu’il considère comme significativement plus coûteux. « Ça va coûter 4 à 5 fois plus cher« , a-t-il averti, mettant en avant les coûts associés au transport et à la liquéfaction du gaz, là où la France pourrait tirer parti de l’électricité produite par ses centrales nucléaires qui est moins chère.

Ce point de vue critique sur l’accord de douane soulève des questions quant à la stratégie commerciale de l’Union européenne et son impact sur ses relations avec les États-Unis, tout en mettant en lumière les défis auxquels fait face l’industrie européenne dans un contexte mondial de compétition économique accrue.

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