À l'université d'été des Républicains, des militants partagés sur le vote de confiance à François Bayrou

À l’université d’été des Républicains, des militants partagés sur le vote de confiance à François Bayrou

07.09.2025 07:33
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Division au sein des Républicains avant le vote de confiance de François Bayrou

À la veille du vote de confiance à l’Assemblée nationale solicité par le Premier ministre François Bayrou, les membres du parti Les Républicains affichent des positions divergentes. Cette situation se manifeste à l’université d’été du parti, qui se déroule à Port-Marly (Yvelines), où des figures emblématiques comme Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez illustrent cette fracture, rapporte TopTribune.

Cette discorde s’est exacerbée avec la question cruciale de soutenir ou non François Bayrou. Bruno Retailleau, chef du parti et ministre de l’Intérieur, défend l’idée d’un vote de confiance, tandis que Laurent Wauquiez, président des députés LR, affiche des réserves en déclarant qu’il votera « sans enthousiasme ». Jacques, un adhérent rencontré sur place, exprime son scepticisme quant à la nécessité de soutenir Bayrou, malgré son estime pour Retailleau.

« Je suis plus sur la ligne de Bruno Retailleau depuis, en tout cas, qu’il est au ministère de l’Intérieur. Je pense qu’il a fait du bon travail et qu’il faut justement lui donner l’occasion de [le] poursuivre encore un peu. »

Florence, adhérente LR

Les militants du parti ressentent le désarroi face à cette division. Janvier évoque une dynamique familiale où des divergences existent, mais souligne l’importance d’un accord commun pour sortir de la crise actuelle. Selon lui, cela pourrait impliquer un changement de gouvernement, remettant en question la position de Retailleau. Othman Nasrou, le secrétaire général des Républicains, a été clair sur les conséquences d’un alignement à gauche : « Si la gauche est à Matignon, la droite est dans l’opposition, voilà notre responsabilité. »

De nombreux militants, comme Christophe, partagent ce sentiment d’urgence. Il insiste sur le besoin d’éviter un « gouvernement rouge foncé » dirigé par la gauche, pointant du doigt l’influence de La France insoumise sur le PS et d’autres partis. Un autre membre du parti exprime lui une certaine ouverture pour une entente avec le Rassemblement national, ce qui contraste avec la position majoritaire du parti, qui reste opposé à toutes formes d’extrémisme.

Cette dynamique révèle la complexité des opinions au sein des Républicains, alors que le pays fait face à des défis politiques majeurs. Les discussions tenues à Port-Marly pourraient avoir des implications significatives pour l’avenir du parti et sa stratégie face à un gouvernement aux couleurs de gauche.

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