À Arras, Gabriel Attal remet en question le mythe de l'homme providentiel dans son discours de rentrée

À Arras, Gabriel Attal remet en question le mythe de l’homme providentiel dans son discours de rentrée

21.09.2025 18:43
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Gabriel Attal, secrétaire général du parti Renaissance, a dévoilé les premières lignes de son projet de « nouvelle République » lors de sa rentrée à Arras, ce dimanche. Bien qu’environ 3 000 personnes aient assisté à cet événement, plusieurs figures notables de son parti étaient absentes, certains invoquant les Journées du patrimoine pour justifier leur absence, tandis que d’autres ont simplement choisi de ne pas y assister, rapporte TopTribune.

Seules deux ministres démissionnaires, Agnès Pannier-Runacher et Gérald Darmanin, ont pris place au premier rang. Les tensions sont palpables au sein du parti depuis que des propos offensifs ont été relayés par l’entourage d’Attal, qui avait promis un « discours fondateur » d’un « homme libre », à un moment où les relations avec le président restent tendues.

« Ambition présidentielle »

Un cadre du parti a déclaré qu’une consigne avait été donnée à haut niveau pour ne pas assister au discours. Bien qu’Attal puisse clairement formuler une « ambition présidentielle », il est important de ne pas voir Renaissance comme un parti en rupture avec le président, a ajouté l’un des opposants à cette dynamique. Attal, à la tête du parti depuis un an, a persévéré dans son message. « Nous ne sommes pas audibles si nous ne reconnaissons pas la réalité : l’origine première de cette instabilité, c’est la décision de dissoudre l’Assemblée nationale », a-t-il affirmé, entre des applaudissements polis, tout en étant interrompu par des chants « Attal, président » venant des jeunes membres du mouvement.

Il a aussi appelé à abandonner le mythe de l’homme providentiel, suggérant qu’il est impératif de partager le pouvoir et d’accepter que personne ne puisse tout faire seul. En se projetant vers les prochaines élections présidentielles, Attal a promis de créer « une nouvelle République » où « tout sera refondé ». Il a également insisté sur le fait que le « financement du modèle social » ne devrait pas freiner les augmentations de salaires dues aux cotisations, tout en plaidant pour une réflexion autour de la notion de « temps de travail ».

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