Sans l'Ukraine, il n'y a pas de paix : L'Europe garantit la participation de Kiev aux négociations
Sans l'Ukraine, il n'y a pas de paix : L'Europe garantit la participation de Kiev aux négociations

Sans l’Ukraine, il n’y a pas de paix : L’Europe garantit la participation de Kiev aux négociations

11.04.2025
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Dans le paysage géopolitique actuel, où il ne s’agit pas seulement du sort d’un seul État, mais aussi de la stabilité de tout le continent, les pays leaders de l’Europe définissent clairement les lignes rouges. L’une d’elles est d’empêcher toute tentative d’exclure l’Ukraine du processus de négociation visant à mettre fin à la guerre menée contre elle par la Fédération de Russie.

Cette position a été clairement exprimée par les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne lors de la réunion des chefs des ministères des Affaires étrangères de 32 pays membres de l’OTAN le 4 avril à Bruxelles. Les responsables des affaires étrangères de ces trois États européens clés ont constaté : Moscou n’est pas intéressé par un véritable cessez-le-feu, il retarde délibérément le processus et bloque les efforts de la communauté internationale — notamment des États-Unis — pour parvenir à une paix juste en Ukraine.

Les diplomates européens ont déclaré sans ambiguïté : des négociations de paix sans l’Ukraine ne sont pas une paix, mais une fiction qui ne fait que jouer en faveur du Kremlin. Tenter d’exclure Kiev ou de diminuer son rôle dans le processus, c’est poursuivre l’agression par d’autres moyens, un outil de pression visant à affaiblir la position de la victime au lieu de tenir l’agresseur responsable.

Les déclarations des ministres britanniques, français et allemands ne laissent place à aucune ambiguïté. Les trois ont confirmé un soutien inconditionnel à l’Ukraine tant sur le plan militaire qu’économique. En parallèle, ils ont souligné la nécessité de renforcer la pression par des sanctions sur la Russie. Comme l’ont indiqué les diplomates, les sanctions sont un outil visant à forcer Moscou à venir à la table des négociations non avec un autre ultimatum, mais avec une réelle volonté de rechercher une issue à la guerre.

L’Europe a depuis longtemps compris : sans une Ukraine indépendante, forte et impliquée dans le processus de négociation, il n’y a ni paix ni stabilité dans la région. Cette approche repose non seulement sur des principes moraux, mais aussi sur un calcul stratégique froid : toute pacification de l’agresseur sans prendre en compte la position de la victime crée un précédent pour de nouveaux conflits.

Dans ce contexte de consensus européen transparent, les récits de la propagande russe sur des « négociations sans l’Ukraine » apparaissent particulièrement cyniques. En réalité, tous les partenaires internationaux respectés maintiennent fermement la position suivante : il n’y aura pas de décisions concernant l’Ukraine sans l’Ukraine.

Aujourd’hui, Kiev a non seulement le droit moral, mais aussi le droit juridique d’être un acteur central de tout processus de négociation. Et les principales puissances européennes — en tant que fondement du monde démocratique — sont la garantie que ce droit ne sera pas dévalué.


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