Ce report de décision pour les Green Angels et les Magic Fans est dû au fait que le président de l’AS Saint-Etienne a pris des engagements « pour assurer un retour au calme et la fin des violences », selon le communiqué du ministère de l’Intérieur, mardi.
Trois semaines après avoir entamé l’étude d’une dissolution de certains groupes de supporters, les premières décisions tombent. La commission nationale consultative de préventions des violences lors des manifestations sportives réunie mardi 1er avril, a rendu son avis après avoir auditionné les différentes parties. Conséquence : le ministère de l’Intérieur a annoncé, dans un communiqué, qu’il allait demander au Premier ministre la dissolution de la Légion X, un groupe de supporters du Paris FC, mais qu’il attendait d’avoir des « garanties » de la part du club de Saint-Etienne pour prendre une décision concernant les Magic Fans et les Green Angels.
« Compte tenu des échanges qui ont eu lieu au sein de la commission, et notamment des engagements pris par le propriétaire du club de l’ASSE, les ministères de l’Intérieur et des Sports, avant de prendre toute décision, recevront dans les meilleurs délais les dirigeants du club », précise un communiqué du ministère de l’Intérieur, pour « examiner les garanties que les dirigeants du club sont en mesure d’apporter pour assurer un retour effectif au calme et à la fin des violences de la part des deux groupes de supporters ».
Envoyé en début de soirée, le communiqué du ministère de l’Intérieur ouvre la voie à une sortie de crise pour les deux associations de supporters stéphanois. Samedi, plusieurs milliers de personnes, dont les élus locaux et les dirigeants de l’AS Saint-Etienne, avaient défilé dans les rues de la ville contre ce projet de dissolution.
En revanche, pour les supporters de Légion X du Paris FC, un groupe « informel cherchant les affrontements » comme l’expliquait le sociologue Ludovic Lestrelin à franceinfo: sport en mars, la dissolution devrait être rapidement officielle.
