Le rabbin d'Orléans agressé, Emmanuel Macron dénonce le "poison" de l'antisémitisme
Le rabbin d'Orléans agressé, Emmanuel Macron dénonce le "poison" de l'antisémitisme

Le rabbin d’Orléans agressé, Emmanuel Macron dénonce le « poison » de l’antisémitisme

24.03.2025
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Emmanuel Macron a dénoncé dimanche le « poison » de l’antisémitisme, promettant de ne céder « ni au silence ni à l’inaction » après l’agression du rabbin d’Orléans. Un mineur âgé de 16 ans soupçonné d’être l’auteur de cette agression a été interpellé samedi soir.

Au lendemain de l’agression du rabbin d’Orléans, Emmanuel Macron a dénoncé dimanche 23 mars le « poison » de l’antisémitisme, promettant de ne céder « ni au silence ni à l’inaction ».

« L’agression du rabbin Arié Engelberg à Orléans nous choque tous. Je lui adresse, ainsi qu’à son fils et à tous nos compatriotes de confession juive, tout mon soutien et celui de la Nation », a écrit sur X le chef de l’État.

Un adolescent de 16 ans a été interpellé samedi soir, soupçonné d’avoir agressé plus tôt dans la journée le rabbin d’Orléans, a indiqué dimanche à l’AFP la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren.

Le rabbin d’Orléans, Arié Engelberg, a été « frappé à la tête, mordu à l’épaule et insulté », alors qu’il rentrait de la synagogue samedi après-midi, en compagnie de son fils de neuf ans, a révélé samedi France 3 Centre-Val de Loire, ce qu’a confirmé une source proche du dossier à l’AFP.

« J’ai vu plusieurs coups, au moins trois ou quatre et assez violents » portés au rabbin, a décrit un témoin sur BFMTV. « Il avait un petit peu de sang au niveau du cou, il était choqué, ça avait été violent », a-t-il poursuivi.

« J’ai tout de suite compris que c’était antisémite quand j’ai vu l’agresseur mettre un coup de pied (…) dans le chapeau du rabbin », a dit ce témoin.

« Tout le monde était un peu sidéré » parmi les personnes qui étaient présentes et ont aidé le rabbin, a rapporté ce témoin.

Une enquête a été ouverte pour « violences volontaires commises en raison de l’appartenance réelle ou supposée de la victime à une religion » contre l’agresseur, qui avait pris la fuite, a déclaré Emmanuelle Bochenek-Puren.

L’identité du mineur interpellé en cours de vérification

« L’identité de la personne gardée à vue n’est pas établie de manière certaine à ce stade et est en cours de vérification », a précisé la procureure de la République. « Il a déclaré une identité, sans être porteur des documents qui l’établissent. Des vérifications sont en cours ».

Ce mineur, inconnu des services de renseignement, a été interpellé par des policiers de la BAC samedi vers 21 h 45 et placé en garde à vue, selon une source proche du dossier, confirmant une information de BFM TV.

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