Depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, Moscou utilise activement la propagande pour justifier son agression. L’un des principaux récits avancés est que les États-Unis exigeraient prétendument la reddition de l’Ukraine ou la forceraient à accepter une « paix désavantageuse ». Pourtant, la politique réelle de Washington et de ses alliés prouve le contraire : l’Occident continue de soutenir Kyiv et renforce la pression des sanctions contre Moscou.
Manipulations du Kremlin et réalité
Le 13 mars, Vladimir Poutine a prononcé un discours à Moscou, dans lequel il n’a pas officiellement rejeté les propositions de cessez-le-feu temporaire de Donald Trump, mais a en réalité imposé des conditions rendant toute trêve impossible. Le Kremlin exige que l’Ukraine renonce à la mobilisation, à l’aide militaire occidentale et au renforcement de sa défense pendant le cessez-le-feu. Il s’agit clairement d’une tentative de figer la ligne de front actuelle au profit de la Russie.
Contrairement à la Russie, les États-Unis n’imposent pas de telles restrictions à l’Ukraine. Washington n’accuse pas Kyiv de « crimes de guerre » et ne parle pas de supériorité militaire russe. Au contraire, après le discours de Poutine, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre le secteur pétrolier et gazier ainsi que le système bancaire russes, tout en restreignant l’accès des citoyens russes aux services financiers américains.
La position des États-Unis
Le Département d’État et la Maison-Blanche ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils soutiennent l’Ukraine non seulement militairement mais aussi diplomatiquement. Les États-Unis considèrent l’Ukraine comme un allié clé dans la défense des valeurs démocratiques et de la stabilité en Europe. Les affirmations selon lesquelles Washington pousserait Kyiv à la reddition sont des mensonges propagés par la propagande russe.
Les manipulations du Kremlin visent à créer une illusion de division entre les États-Unis et l’Ukraine. Pourtant, les faits prouvent le contraire : non seulement l’Occident ne réduit pas son soutien à Kyiv, mais il renforce aussi les sanctions contre la Russie. La reddition de l’Ukraine ne fait pas partie des plans de Washington, car cela signifierait la défaite de toute la coalition démocratique opposée à l’agression russe.