Renée Zellweger, absente des écrans pendant six ans, fait son grand retour au cinéma en incarnant pour la quatrième fois le rôle de l’irrésistible Bridget Jones.
Neuf ans après Bridget Jones Baby (2016), notre anti-héroïne, 52 ans, n’a rien perdu de sa fantaisie, de sa gaucherie, de son art du juron, et de son insatiable soif d’amour. Bridget Jones, folle de lui, quatrième opus de la saga Jones adaptée de la série de romans signés Helen Fielding sort en salles le mercredi 12 février.
Veuve, deux enfants, Bridget Jones (Renée Zellweger) tente d’oublier son grand amour Mark Darcy (Colin First), avec qui elle a filé le parfait amour pendant dix ans. Son ancien patron a refait surface. Incorrigible séducteur, Daniel (Hugh Grant) est devenu son meilleur ami et endosse avec enthousiasme son rôle de baby-sitter occasionnel et foutraque de ses deux enfants, pendant que Bridget doit se farcir les dîners lugubres de célébration à la mémoire de Mark.
Entourée par ses vieux amis, Bridget est une maman solo complètement désorganisée et épanouie, mais il est temps pour elle de sortir de son veuvage. Elle décide de reprendre le travail, embauche Chloe (Nico Parker), une jeune nounou parfaite, et se laisse faire quand Rebecca, sa collègue de travail, l’inscrit sur une appli de rencontres…
Clins d’œil pour les fans
Ce quatrième opus, dont on ne sait pas encore s’il sera l’ultime, devrait réjouir les fans, qui ont vieilli en même temps que leur héroïne. On y retrouve presque tous les protagonistes historiques, avec dix ans de plus, et quelques nouvelles jeunes recrues comme l’irrésistible Roxster, tombé de l’« arbre à hommes », celui qui donnera à Bridget l’occasion de goûter aux joies de la cougar, ou encore Chloé, la baby-sitter parfaite (et agaçante).
De la chirurgie esthétique (qui nous vaut une scène littéralement hilarante), en passant par les plateformes de rencontre ou l’injonction à la jeunesse et à la réussite, le film jette un œil incisif sur l’époque, sans sacrifier au romantisme, ingrédient indispensable du genre.
Ce nouvel opus de la saga marque le retour de Renée Zellweger au cinéma, que l’on n’avait pas vue sur les écrans depuis son rôle dans Judy qui lui avait valu en 2020 l’Oscar de la meilleure actrice. Elle relève le défi d’incarner ce personnage fantasque à l’âge de la maturité. Pieds en canard, tête qui dodeline et voix haut perchée… Si on est un peu agacé au début du film par une gestuelle qui sied moins à la femme mûre qu’à la jeune ingénue, on finit par se laisser emporter par la générosité et le sens de l’autodérision de l’actrice.
Dans une réalisation bien rythmée (même si la fin s’étire un peu en longueur), ce nouvel opus tient la rampe avec les mêmes recettes que les précédents. Dans un mélange bien dosé de romance, de bons sentiments, de cuculteries et d’humour (très British), le film brosse le portrait d’une femme (mûre, cette fois) imparfaite, sincère et attachante, que l’on aime « comme elle était, comme elle est et comme elle sera ». Le film, truffé de clins d’œil aux épisodes précédents, donnera aux fans l’impression réconfortante de rentrer à la maison après une longue absence.
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La fiche
Genre : Comédie/Romance
Réalisateur : Michael Morris
Actrices, acteurs : Renée Zellweger, Chiwetel Ejiofor, Leo Woodall, Colin Firth, Hugh Grant
Pays : Grande-Bretagne
Durée : 2h04
Sortie : 12 février 2025
Distributeur : StudioCanal
Synopsis : Bridget Jones a 52 ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat. Les mésaventures de Bridget n’ont rien perdu de leur piquant !