L’autorité qui administre le canal a affirmé n’avoir « procédé à aucun ajustement de droits » de péage pour les navires gouvernementaux américains.
L’Autorité du canal de Panama a démenti, mercredi 5 février, avoir dispensé de péage les navires gouvernementaux américains. « L’Autorité du canal de Panama, qui a le pouvoir de fixer les péages et autres droits pour le franchissement du canal, annonce qu’elle n’a procédé à aucun ajustement de ces droits », a déclaré cette entité autonome, qui administre la voie d’eau interocéanique. Elle a ajouté être « disponible pour établir un dialogue avec les fonctionnaires compétents des Etats-Unis concernant le passage des navires de guerre de ce pays ».
Un peu plus tôt, le département d’Etat américain avait affirmé sur le réseau social X que « l’Etat du Panama a donné son accord pour ne plus faire payer aux navires de l’Etat américain la traversée du canal de Panama ». Il avait ajouté que cela allait « faire économiser des millions de dollars » à Washington.
Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, Donald Trump avait fait monter la pression sur le Panama, menaçant de « reprendre » le canal entre l’Atlantique et le Pacifique construit par les Etats-Unis, inauguré en 1914 et qui était resté sous souveraineté américaine jusqu’en 1999. Le Panama avait récupéré le canal cette année-là, en vertu d’un accord conclu en 1977 avec le président démocrate de l’époque, Jimmy Carter.