Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine revendique la conquête de 189 localités ukrainiennes en 2024
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine revendique la conquête de 189 localités ukrainiennes en 2024

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine revendique la conquête de 189 localités ukrainiennes en 2024

17.12.2024
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Le président russe s’est exprimé lundi lors d’un discours face aux principaux cadres de son ministère de la Défense.

L’heure est au bilan pour le Kremlin. La Russie a conquis 189 localités ukrainiennes en 2024 et dispose de l’initiative sur « toute la ligne » de front, a affirmé lundi 16 décembre le président russe Vladimir Poutine dans un discours face aux principaux cadres de son ministère de la Défense. « Je tiens à souligner que l’année écoulée a été une année charnière s’agissant de la réalisation des objectifs de l’opération militaire spéciale », a-t-il ajouté, utilisant l’euphémisme de rigueur en Russie pour mentionner l’assaut contre l’Ukraine.

Le ministre de la Défense russe, Andreï Belooussov, qui s’exprimait après Vladimir Poutine, a indiqué que la Russie avait pris 4 500 km2 de territoire ukrainien cette année, et avançait actuellement de « 30 km2 par jour ». Le ministre n’a donné aucune indication quant aux pertes russes, un sujet sensible et classé secret, mais a affirmé avoir comptabilisé 560 000 soldats tués ou blessés en 2024 et un million depuis le début de l’assaut russe en février 2022. Des données invérifiables.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait, lui, admis la semaine passée la mort de 43 000 soldats et 370 000 blessés. Il avait estimé les pertes russes à 198 000 tués et 550 000 blessés. Vladimir Poutine a une nouvelle fois accusé les pays de l’Otan, alliés de l’Ukraine, de constituer une menace pour la Russie. « Les pays de l’Otan augmentent leurs dépenses militaires. Des groupes d’intervention de l’alliance ont été formés et rassemblés près des frontières de la Russie », a-t-il accusé. Le ministre Andreï Belooussov a jugé que l’armée russe devait se préparer « à toutes les évolutions possibles de la situation, y compris la possibilité d’un conflit armé avec l’Otan en Europe dans les décennies à venir ». 

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