Le cours s’est envolé après la nomination d’un partisan des cryptomonnaies à la tête de l’Autorité américaine de régulation des marchés financiers par Donald Trump.
Un niveau jamais atteint. Le bitcoin a franchi pour la toute première fois, jeudi 5 décembre, la barre des 100 000 dollars, un mois pile après l’élection aux Etats-Unis de Donald Trump, fervent promoteur des cryptomonnaies. Vers 3 heures, le bitcoin s’échangeait à 103 800,44 dollars (environ 98 500 euros).
A l’origine de cet accès de fièvre : une annonce de Donald Trump, qui a dit vouloir nommer l’avocat républicain Paul Atkins, un partisan des cryptomonnaies, à la tête de l’Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC). « Paul [Atkins] reconnaît que les actifs numériques sont cruciaux pour rendre l’Amérique encore plus grande qu’elle l’a jamais été », a commenté le président américain élu sur sa plateforme Truth Social.
Une hausse de 46% en un mois
L’an dernier, Paul Atkins avait critiqué publiquement les responsables de la SEC, estimant qu’ils auraient dû se montrer « plus accommodants » avec les entreprises des « cryptos » et accusant leur approche de détourner les entrepreneurs du marché américain. Il succède à Gary Gensler, dont la démission anticipée en novembre avait déjà fait bondir le cours du bitcoin.
Après avoir qualifié les cryptomonnaies d’escroquerie durant son premier mandat, Donald Trump a changé son fusil d’épaule pendant sa campagne, en partie financée par le secteur. Il jure désormais qu’il fera des Etats-Unis « la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ». Résultat : le bitcoin, qui oscillait autour de 69 000 dollars le 5 novembre, jour de l’élection américaine, a gonflé de plus de 46% depuis.