Un second tour oppose dimanche la présidente sortante pro-européenne, Maia Sandu, et son adversaire pro-russe Alexandr Stoianoglo.
Emmanuel Macron a affirmé vendredi 1er novembre que « la voie de l’Europe est celle de la liberté et de la démocratie » dans un message adressé « aux citoyens moldaves » qui élisent dimanche leur président. Le petit pays d’Europe de l’Est fait face à un choix crucial entre Maia Sandu, l’actuelle présidente pro-occidentale, et Alexandr Stoianoglo, ancien procureur appelant à renouer avec Moscou. « Dans ce moment décisif pour la Moldavie et avec elle, pour notre Europe, je veux adresser aux citoyens moldaves un message de courage et d’espoir », a écrit sur X(Nouvelle fenêtre) le chef de l’Etat français.
Maia Sandu, économiste de 52 ans devenue une personnalité européenne de premier plan, est arrivée en tête au premier tour avec 42,49%, devant son adversaire (25,95%) qui compte sur le report de voix de plusieurs petits candidats. Les adversaires de la présidente alertent contre notamment le risque d’être entraînés dans un conflit armé avec Moscou et de subir le même sort que l’Ukraine, dont la Moldavie, qui compte 2,6 millions d’habitants, est frontalière.
Alors qu’un referendum sur l’UE il y a 10 jours, remporté de peu par le camp pro-européen (50,35%) avait été entaché d’irrégularités et de désinformation, la Russie est accusée d’ingérence dans le processus électoral. Le Kremlin a rejeté ces affirmations.