En dépit de l’adoption d’un protocole d’accord sur la vie chère, de nouveaux barrages ont été érigés et de « nouvelles scènes de violences urbaines ont été constatées sur tout le territoire », relate le directeur de cabinet du préfet sur franceinfo.
Le couvre-feu a été prolongé(Nouvelle fenêtre) lundi soir en Martinique pour une semaine supplémentaire, jusqu’au 28 octobre, face à une « nouvelle recrudescence de violences », a confirmé mardi 22 octobre sur franceinfo le directeur de cabinet du préfet de Martinique, Paul-François Schira, mais avec des horaires un peu allégés.
« Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles scènes de violences urbaines ont été constatées sur tout le territoire, avec une douzaine de barrages qui ont été érigés par des individus cagoulés, parfois armés », a détaillé le directeur de cabinet du préfet. Un retour des tensions alors que « que depuis quelques jours, on avait connu une certaine accalmie en Martinique, du fait de l’adoption d’un protocole d’accord(Nouvelle fenêtre) sur le fond du sujet de la vie chère », a-t-il regretté.
Interdit de circuler pendant « les heures les plus criminogènes »
« Tout déplacement de personnes sur la voie publique, dans l’espace public ou dans un lieu ouvert au public est interdit entre minuit et 5 heures sur l’ensemble du territoire », a écrit la préfecture dans un arrêté. Le préfet « a choisi de restreindre les horaires de couvre-feu, non plus de 21h à 5h, comme c’était le cas précédemment, mais de minuit à 5h pour garder l’interdiction de circuler sur les heures les plus criminogènes », a justifié Paul-François Schira.
Des horaires de couvre-feu allégés pour prendre en compte les conséquences de ces restrictions « notamment pour les activités associatives, les activités économiques, notamment la restauration du monde du spectacle », a expliqué le directeur de cabinet du préfet.