Stéphane Séjourné doit s’entretenir avec le Premier ministre libanais, Najib Mikati, son homologue Abdallah Bou Habib et le président du Parlement libanais, Nabih Berri.
Le ministre français des Affaires étrangères se rend jeudi 15 août à Beyrouth, au Liban, a appris la rédaction internationale de Radio France auprès de l’ambassade de France à Beyrouth. Stéphane Séjourné doit s’entretenir avec le Premier ministre libanais, Najib Mikati, son homologue Abdallah Bou Habib et le président du Parlement, Nabih Berri, selon une source diplomatique. Cette visite du chef de la diplomatie française vise à « appuyer les efforts diplomatiques en cours en faveur de la désescalade dans la région », a annoncé le quai d’Orsay, alors que les craintes d’une extension du conflit à Gaza au Liban sont importantes. Suivez notre direct.
Des discussions en vue d’une trêve prévues à Doha. Menées à l’appel des pays médiateurs – Qatar, Etats-Unis et Egypte – elles se tiendront au Qatar en présence des chefs du Mossad, le service de renseignement israélien, et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, selon le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. La participation du Hamas reste incertaine. Les Etats-Unis et le Qatar ont appelé toutes les parties à ne pas « saper » les négociations.
Mahmoud Abbas et Recep Tayyip Erdogan ont discuté d’un cessez-le-feu. Le président de l’Autorité palestinienne a rencontré mercredi soir le président turc à Ankara. Ils ont parlé « des massacres commis par Israël dans les territoires palestiniens », ainsi que des « étapes nécessaires pour un cessez-le-feu permanent et la paix », selon les services du président turc.
Trois morts dont deux membres du Hezbollah dans des frappes israéliennes au Liban. Le ministère de la Santé libanais a annoncé la mort de trois personnes mercredi dans des bombardements israéliens au sud du Liban, au niveau de la frontière entre Israël et le Liban, à Marjayoun et Blida. L’armée israélienne a de son côté déclaré que son aviation avait « frappé des structures militaires du Hezbollah ».
La présidente de l’université Columbia démissionne après les mouvements propalestiniens. Minouche Shafik invoque la « période de crise » du printemps quand le campus new-yorkais fut l’épicentre des manifestations étudiantes contre la guerre à Gaza. Elle a fait état de « menaces », d’« insultes » voire de « mauvais traitements » contre elle, « des collègues » et « des étudiants », et a « décidé » que sa « démission permettra à Columbia de mieux faire face aux défis à venir ».