"C'est là où Dobby est mort" : au pays de Galles, une plage protégée est polluée par l'afflux de fans d'Harry Potter
"C'est là où Dobby est mort" : au pays de Galles, une plage protégée est polluée par l'afflux de fans d'Harry Potter

« C’est là où Dobby est mort » : au pays de Galles, une plage protégée est polluée par l’afflux de fans d’Harry Potter

14.08.2024
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Pour rendre hommage à l’un des personnages de la saga Harry Potter, des fans se rendent sur la plage où a été tournée la scène de sa mort. Sur place, ils laissent des chaussettes ou des galets coloriés qui contaminent l’environnement.

Au pays de Galles, le tourisme des fans d’Harry Potter pollue la plage protégée de Freshwater West, un site naturel qui a servi de décor à une scène célèbre du dernier opus de la saga britannique, Les reliques de la mort. Depuis, il est devenu un lieu de pèlerinage pour les inconditionnels du jeune sorcier. Les « Potterhead », comme on dit en anglais, y ont même bâti un mémorial en hommage à Dobby, l’un des personnages clés de l’histoire. Ils y déposent des chaussettes et toutes sortes de babioles qui contaminent l’environnement des phoques gris, des marsouins et des oiseaux de mer. 

Tout commence dans le deuxième opus, La Chambre des Secrets, quand Harry rencontre Dobby qui se présente comme « l’elfe de maison ». Le rapport avec cette plage galloise de Freshwater West, c’est Ludovic, un fan absolu de la saga, qui l’explique : « C’est là où Dobby est mort et où il a été enterré par ses amis, Ron, Hermione »

« Cela fait partie d’un pèlerinage Harry Potter, comme la tombe d’une rock star. On a envie d’y laisser une chaussette. J’ai vu des personnes laisser des galets coloriés, des petits morceaux de nous là-bas ». Les chaussettes sont très symboliques dans l’univers d’Harry Potter. Les elfes de maison sont réduits en esclavage et pour les libérer, il faut leur offrir ce vêtement. 

Le plancton est contaminé par des microplastiques

Le problème, c’est que ces chaussettes et la peinture des galets entraînent une pollution d’après Lloyd Nelmes. Ce responsable de Sea Trust Wales, une association locale de protection de la nature, n’a rien contre le jeune sorcier : « Absolument pas, on aime Harry et Dobby et c’est super que cela amène des touristes sur cette plage. Mais on aimerait juste que les objets laissés sur la tombe de Dobby soient à base de matériaux biodégradables comme du bois ou du papier, cela éviterait de contaminer le plancton avec des microplastiques ».

Lors de son futur pèlerinage, Ludovic promet donc de ne laisser que des fleurs séchées et un coquillage sur la tombe de Dobby.

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