Les autorités craignent des vagues d’une hauteur pouvant atteindre un mètre sur les côtes des îles de Kyushu et de Shikoku.
Un séisme de magnitude 6,9 suivi d’un autre de magnitude 7,1. La terre a tremblé au Japon, jeudi 8 août, faisant craindre des vagues de tsunami d’une hauteur pouvant atteindre un mètre sur les côtes des îles de Kyushu et de Shikoku, deux des quatre îles principales de l’archipel nippon, rapporte la chaîne de télévision publique NHK.
« Des tsunamis vont frapper à plusieurs reprises. Veuillez ne pas entrer dans la mer ou vous approcher de la côte jusqu’à ce que l’alerte soit levée », a enjoint l’Agence météorologique japonaise sur X. Le gouvernement japonais a mis en place une force d’intervention spéciale en réponse à ces deux séismes, d’après un communiqué. Aucun dégât n’avait été signalé dans l’immédiat.
Le premier tremblement de terre est survenu à 16h42 (heure locale) à une profondeur de 33 km au large de l’île de Kyushu, dans le sud du Japon, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS). Le second a été enregistré à près de 25 km des côtes, selon cette même source.
1 500 secousses par an
Au carrefour de plusieurs plaques tectoniques le long de la « ceinture de feu » du Pacifique, le Japon est l’un des pays où l’activité sismique est la plus importante au monde. L’archipel, qui abrite quelque 125 millions d’habitants, connaît environ 1 500 secousses par an.
Le 1er janvier, au moins 318 personnes sont mortes dans un puissant tremblement de terre qui a touché le centre du Japon. Cette secousse et les répliques qui l’ont suivie ont fait s’écrouler des bâtiments et provoqué des incendies.
Le séisme le plus puissant jamais enregistré au Japon a été celui de magnitude 9, survenu le 11 mars 2011 au large de ses côtes nord-est, qui a déclenché un raz-de-marée ayant fait environ 20 000 morts ou disparus. Ce tsunami avait également causé l’accident nucléaire de Fukushima.