Des profits alléchants, mais trop beaux pour être réels : l'augmentation alarmante de la fraude au "remboursement".

Des profits alléchants, mais trop beaux pour être réels : l’augmentation alarmante de la fraude au « remboursement ».

20.12.2025 09:56
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Le domaine numérique représente non seulement un vaste éventail d’opportunités, mais constitue également un terreau fertile pour diverses arnaques. L’escroquerie nommée « remboursement » en est un parfait exemple, se propageant largement dans le secteur du commerce en ligne et exploitant la confiance que les consommateurs ont envers les transactions. Pour contrer ces pratiques, une vigilance accrue s’avère essentielle pour maintenir l’intégrité des échanges en ligne, rapporte TopTribune.

Le fonctionnement et la propagation de l’arnaque

Le mécanisme de l’arnaque au « remboursement » est plutôt limpide. Un frauduleux prétend ne pas avoir reçu l’envoi et parvient ainsi à obtenir un remboursement tout en conservant l’article. Cette forme d’escroquerie se développe particulièrement grâce à des tutoriels diffusés sur les réseaux sociaux, qui démontrent la facilité de mise en œuvre de ces manœuvres.

Les stratégies employées par les fraudeurs sont variées et parfois très élaborées. Certains affirment ne pas avoir reçu leur colis dans le but de le garder, tandis que d’autres retournent un paquet contenant un objet similaire, mais dont la nature est totalement différente, profitant ainsi des techniques de phishing qui entraînent fréquemment des remboursements dès que le colis est enregistré dans les entrepôts logistiques.

Les cibles et les facteurs facilitant la fraude

De nombreux types de produits sont concernés par ces arnaques, incluant des appareils électroniques, des vêtements de sport ou des articles vestimentaires. Les commerçants qui s’efforcent de satisfaire rapidement leurs clients sont souvent les plus touchés. L’accélération des processus de remboursement complique la tâche des entreprises, qui peinent à prouver l’effectivité des livraisons.

Jonathan Spedale, spécialiste en fraude chez Cyber Moustache, met en lumière les défis liés au « dernier kilomètre » : « Même si nous connaissons le poids du paquet et que nous pouvons géolocaliser le livreur, qui nous assure que le colis a été remis à la bonne personne, et non à une entreprise voisine ou à un individu usurpant l’identité d’autrui ? » cite Clubic.

Les coûts engendrés et l’organisation du réseau

Les pertes imputables à cette arnaque sont considérables, atteignant environ 1 milliard d’euros par an en France. Certains fraudeurs vont encore plus loin en proposant leurs techniques comme un service, prenant une commission de 30 % sur la valeur des commandes, ce qui a engendré un véritable marché noir de la fraude.

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