Destitution de deux Miss à la suite de propos controversés
Suite à la polémique suscitée par des déclarations des candidates, Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) et Julie Zitouni (Miss Provence) ont été destituées de leurs titres respectifs par les comités régionales Miss France, rapporte TopTribune. Ces propos, tenus lors de l’élection Miss France 2026 le 6 décembre 2025, ont suscité une vive réaction tant du public que des instances organisatrices.
Le comité a justifié sa décision en affirmant que « ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre », une position partagée sur les réseaux sociaux le 9 décembre.
La destitution d’une Miss régionale entraîne des conséquences significatives. Les règlements des concours imposent des règles strictes de conduite, visant à promouvoir des valeurs de respect et de dignité. Les commentaires injurieux ou dévalorisants envers d’autres candidates sont considérés comme de graves infractions, justifiant ainsi cette sanction.
Une procédure clairement définie
Les règlements stipulent que toute Miss qui enfreint ces règles peut être destituée. En effet, les candidates doivent non seulement répondre à des critères d’admissibilité, mais aussi respecter des normes d’éthique. Les infractions peuvent inclure des déclarations discriminatoires ou offensantes.
Dans ce cas, les déclarations faites par Lahitete et Zitouni ont été interprétées comme des violations directes des règles, ce qui a conduit à leur déchéance de titres. La première dauphine de chaque Miss a été désignée pour reprendre leur couronne. Ainsi, Solène Videau devient Miss Aquitaine et Manon Job Miss Provence.
Les conséquences pratiques de la destitution
En cas de destitution, les cadeaux et dotations reçus par la candidate concernée peuvent également être récupérés par la délégation régionale. Cette mesure permet de maintenir l’intégrité de l’événement.
Si la première dauphine est également impliquée dans des comportements répréhensibles, elle risque une sanction similaire. Les règles sont claires : une candidate destituée ne pourra plus se présenter à d’autres élections au sein de la filière Miss France.
Un précédent dans l’histoire des Miss France
La situation actuelle rappelle des précédents où d’autres Miss ont été destituées pour des comportements jugés inacceptables. Des sanctions similaires ont été appliquées dans le passé, illustrant l’importance de respecter les règles établies pour garantir la réputation du concours.
Hinaupoko Devèze, la nouvelle Miss France, a exprimé le souhait d’aller de l’avant malgré le tumulte. Elle a déclaré : « J’aimerais qu’on n’en rajoute pas des couches. Les choses ont été faites. J’aimerais qu’on aille de l’avant ».
À l’avenir, la question de la conduite des candidates continuera d’être scrutée de près, témoignant de l’engagement des comités à maintenir un standard élevé d’éthique et de comportement.