Brigitte Macron critique des militantes féministes interrompant le spectacle d'Ary Abittan accusé de viol

Brigitte Macron critique des militantes féministes interrompant le spectacle d’Ary Abittan accusé de viol

09.12.2025 13:56
1 min de lecture

Brigitte Macron défend Ary Abittan après une interruption féministe de son spectacle

Brigitte Macron a qualifié de « sales connes » des militantes féministes qui ont interrompu un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, accusé de viol en 2021, lors d’une représentation le dimanche 7 décembre aux Folies Bergère à Paris. Ce soutien a été exprimé en coulisses, dans une vidéo diffusée par Public, rapportant ses mots alors que l’artiste s’apprête à monter sur scène, rapporte TopTribune.

Le 6 décembre, quatre militantes du collectif #NousToutes ont scandé « Abittan violeur » pour dénoncer le retour sur scène de l’humoriste, qui a été accusé d’agression sexuelle. L’affaire remonte à octobre 2021, lorsqu’une femme de 23 ans a accusé Abittan de l’avoir violée lors d’une soirée à Paris. Après une plainte, l’humoriste a été placé en garde à vue et mis en examen, niant fermement les accusations.

Près de deux ans d’instruction ont conduit à un non-lieu prononcé en avril 2024, le parquet de Paris jugeant insuffisants les indices pour aller en procès. Bien que la plaignante ait fait appel, la cour d’appel de Paris a confirmé cette décision le 30 janvier 2025. Depuis, Abittan a tenté de revenir à la scène, mais ses performances sont régulièrement perturbées par des manifestations.

En mai 2024, lors de son premier spectacle à Tours depuis la levée des charges, 70 manifestants ont protesté, brandissant des pancartes et scandant « Abittan Violeur ». Ces interruptions se poursuivent à chaque représentation, le collectif #NousToutes exigeant l’annulation de ses spectacles, notamment à La Cigale en février dernier.

En réponse aux critiques, Abittan a déclaré : « Les combats féministes sont très importants, mais dans mon histoire, j’ai été innocenté. » Cependant, des mouvements féministes rappellent qu’il n’y a pas eu de procès formel et que le non-lieu indique seulement un manque de preuves pour une poursuite judiciaire, laissant sa présomption d’innocence contestée.

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