Camilo Castro, détenu au Venezuela, libéré après cinq mois d’incarcération
Le Français Camilo Castro, retenu au Venezuela depuis fin juin, a été libéré, selon les autorités françaises, dimanche 16 novembre. Sa mère a exprimé son soulagement : « On ne peut pas se représenter [l’émotion que cela représente] par rapport à toutes les joies qu’on a dans la vie, toutes les bonnes surprises. » Hélène Boursier, militante d’Amnesty International, a annoncé son intention de continuer son combat pour empêcher de telles situations à l’avenir. « Ce n’est pas parce que pour nous ça se termine bien qu’on va s’arrêter là. On pense aux autres », rapporte TopTribune.
Camilo Castro rentrera en France dans quelques heures. Selon Hélène Boursier, son fils atterrira à l’aéroport de Paris-Orly à 16h30, après une escale à Madrid. « Il est désormais en sécurité, dans l’avion qui le ramène en France », a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur X. « Pensées pour sa famille que j’ai informée de la nouvelle et qui le retrouvera dans quelques heures. » Le ministre participera à « Questions politiques » à midi, sur Franceinfo et France Inter.
Yves Gilbert, le beau-père de Camilo Castro, a qualifié la nouvelle de « surprise ». « On savait qu’il y avait des choses en cours, mais on ne pensait pas que ça irait aussi vite, » a-t-il déclaré sur Franceinfo. Il a précisé avoir reçu un appel du ministre Jean-Noël Barrot leur annonçant que Camilo se trouvait à l’ambassade.
Le président Emmanuel Macron a salué la libération de Castro, affirmant : « Camilo Castro est libre. Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération. » Il a également souligné que « la France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sang-froid ».
Camilo Castro est professeur de yoga et avait disparue le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, entre le Venezuela et la Colombie, où il résidait. Il était parti pour renouveler son visa de séjour colombien, selon des informations communiquées par sa famille en août. D’après des recherches menées par ses proches et Amnesty International, il était détenu par les autorités vénézuéliennes pendant près de cinq mois.