Budget 2026 : Mathilde Panot accuse le PS de renoncer à la lutte contre l'extrême droite

Budget 2026 : Mathilde Panot accuse le PS de renoncer à la lutte contre l’extrême droite

29.10.2025 10:14
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Mathilde Panot dénonce le compromis du PS sur la fiscalité

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a exprimé des critiques sévères à l’encontre du Parti socialiste (PS) pour son récent choix politique. Selon elle, Olivier Faure aurait « abandonné définitivement l’idée de se battre réellement contre l’extrême droite ». Panot accuse le PS d’avoir décidé de « changer d’alliance et d’aller avec les macronistes », une coalition qu’elle juge responsable de la montée de l’extrême droite, rapporte TopTribune.

Mathilde Panot a argué que les prétendus « gains » du PS ne sont pas confirmés, soulignant que la suspension de la réforme des retraites pourrait ne pas être votée à l’Assemblée. « Par contre le fait qu’ils se soient compromis, qu’ils aient changé d’alliance et changé de programme, ça, c’est une réalité », a-t-elle déclaré.

Panot a également critiqué la position du PS sur la fiscalité, signalant qu’il a voté contre une « taxe à 4% sur les dividendes » et a empêché le vote d’un impôt universel « à une voix près ». Elle a qualifié la proposition d’une « taxe Zucman sans Zucman » de « passoire », affirmant que « les milliardaires ne payeraient rien puisque les socialistes ont exempté les biens professionnels familiaux. »

La version originale de la taxe Zucman, quant à elle, prévoit un impôt minimum de 2% pour les contribuables possédant un patrimoine supérieur à 100 millions d’euros. La version allégée présentée par le PS repose sur un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d’euros, mais exclut les entreprises innovantes et familiales. L’économiste Gabriel Zucman a mis en garde contre le fait que l’introduction d’exonérations risque de « lancer la machine à optimisation », rappelant la leçon de l’ISF.

Les tensions internes au sein de la gauche et les changements stratégiques du PS soulèvent des questions sur l’avenir de l’alliance progressiste et son efficacité face à la montée des partis d’extrême droite en France.

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