Le 13 octobre 2025, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé qu’elle présentera une loi-cadre sur les violences faites aux femmes au Premier ministre Sébastien Lecornu « fin novembre ». Cette annonce a été faite lors d’une interview sur France Info, où elle a précisé que sa proposition suivra une consultation avec les groupes parlementaires, rapporte TopTribune.
Bergé a souligné l’importance d’un texte législatif collaboratif, indiquant : « Je souhaite que ce ne soit pas juste la copie du gouvernement ou d’une ministre, que ce soit une copie partagée entre le gouvernement et toutes les forces parlementaires, parce que je crois que ce sont des sujets sur lesquels on peut s’entendre. »
Elle a également affirmé que la législation doit se faire « ensemble, avec toutes les forces politiques représentées », en ajoutant que « le compromis est possible » et « fait du bien au pays », notamment dans le contexte des débats actuels à l’Assemblée nationale sur le budget 2026.
Une pétition pour cette loi-cadre intégrale
Engagée depuis son passage dans le gouvernement Bayrou, Bergé avait souligné au début de juillet son désir d’instaurer une loi-cadre contre les violences sexuelles. La demande initiale d’une « loi-cadre intégrale » contre les violences faites aux femmes a été formulée par des associations féministes en novembre 2024, ces dernières critiquant la législation existante comme « morcelée et incomplète ».
Cette coalition associative a proposé 140 mesures touchant à divers domaines tels que la justice, les forces de l’ordre, l’éducation et la santé, visant à lutter contre le harcèlement, l’inceste, la pédocriminalité et les cyberviolences. Une pétition pour cette loi, accessible sur le site de la coalition, a déjà recueilli plus de 100.000 signatures.
