Des familles de victimes du DC-10 d'UTA se portent parties civiles dans une nouvelle affaire impliquant Nicolas Sarkozy

Des familles de victimes du DC-10 d’UTA se portent parties civiles dans une nouvelle affaire impliquant Nicolas Sarkozy

25.10.2025 07:43
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Nicolas Sarkozy et Carla Bruni mis en examen pour subornation de témoin

Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni, sont mis en examen pour des soupçons de recel de subornation de témoin dans un dossier impliquant Ziad Takkiedine, principal accusateur de l’ancien président de la République dans le cadre du financement libyen de sa campagne en 2007. Takkiedine, qui a recentré ses accusations sur Sarkozy avant sa mort il y a un mois, est au cœur de cette affaire complexe, rapporte TopTribune.

Les poursuites pourraient avoir des conséquences drastiques pour Sarkozy, déjà condamné pour association de malfaiteurs dans une affaire liée au financement libyen. En 2021, une enquête a été ouverte pour déterminer si plusieurs individus avaient tenté de manipuler Takkiedine, en lui promettant des compensations financières majeures. Avec les nouvelles accusations, l’ancien président et Bruni font face à des allégations de complot avec d’autres suspects, dont Michèle Marchand, une proche du couple.

Danièle Klein, qui a perdu son frère dans l’attentat du DC-10 d’UTA qui a tué 170 personnes, a révélé que les familles des victimes avaient découvert des éléments de l’affaire en lisant la presse, évoquant ainsi un besoin urgent de justice. Klein et d’autres proches de victimes se sont constitués parties civiles dans cette seconde affaire, soulignant leur désir de faire lumière sur des gestes jugés indignes dans le cadre du procès en cours.

Tandis que Sarkozy et sa femme continuent de nier toute implication, leur défense conteste la crédibilité des témoignages et évoque des tentatives de manipulation. L’impact médiatique des récentes révélations sur les tentatives de subornation de Takkiedine illustrent un scénario que plusieurs qualifient de « saison deux » d’un drame judiciaire, laissant les familles dans une quête incessante de vérité.

La procédure judiciaire touchant Sarkozy a mis en lumière des questions sur l’intégrité des pratiques judiciaires. Le Parquet national financier doit formuler ses demandes de réquisitions et décider de l’éventualité d’un procès. Si tel est le cas, cela pourrait forcer Sarkozy et Bruni à s’expliquer devant un tribunal, ajoutant une autre couche à un récit déjà complexe d’accusations, de manipulations et de luttes pour la vérité.

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