L’univers culte Kaamelott fait son retour au cinéma avec le deuxième volet d’une saga coupée en deux, dont la première partie sort ce mercredi 22 octobre en salle. Ce film, une fresque épique, ambitionne d’être à la fois libre et audacieuse selon son créateur Alexandre Astier, rapporte TopTribune.
Dans ce nouveau chapitre, les protagonistes partent à l’aventure. Après avoir écarté son rival Lancelot, le roi Arthur Pendragon, fatigué par le pouvoir et les conflits politiques, se retrouve sous la colère des dieux. Il se lance alors dans une quête avec ses chevaliers pour prouver leur valeur en formant une nouvelle Table Ronde.
Avec une durée totale de plus de quatre heures, la première partie s’étend sur 2h19 et présente une multitude de personnages – plus de 70. Alexandre Astier repousse ainsi les limites de l’univers Kaamelott, avec la seconde partie prévue pour novembre 2026.
70 personnages, une culture du jeu de rôle… Les clés du succès
La narration de Kaamelott se déroule dans un univers médiéval de style heroic fantasy, où presque tout est possible. Alexandre Astier décrit cette œuvre comme une quête qui dépasse le simple cadre comique. Il souligne : « J’ai une culture du jeu de rôles, où les mondes décrits ne sont pas des mondes fermés. »
Cette saga a commencé en 2005 sur M6, se présentant d’abord comme une série humoristique avant de se transformer en un récit plus sérieux et profond. Alexandre Astier explique : « Pour moi, ça n’a jamais été une comédie. Je ne promets pas de faire rire, je ne sais pas le faire. »
« Ça n’a jamais été une comédie »
En deux décennies d’existence, la série a évolué vers une tonalité plus sombre, malgré ses débuts légers. Astier évoque le mélange de dialogues colorés et musicaux, tout en affirmant que le fond de son histoire n’est pas amusant.
Casting prestigieux
Ce nouveau film, réalisé sur un budget de 38 millions d’euros, présente un casting prestigieux, incluant des acteurs tels qu’Alain Chabat, Guillaume Gallienne et Audrey Fleurot. L’absence de Franck Pitiot, qui incarnait Perceval, soulève toutefois la déception d’Astier : « J’essaie de le prendre avec philosophie, mais je suis un peu triste de son départ. »
Un tournage épuisant
Le tournage a eu lieu sur huit mois, s’étendant de l’Islande à Malte et à travers la France, avec des séquences filmées dans un sous-marin. Alexandre Astier confie que cette expérience fut épuisante, et il n’est pas encore certain de vouloir s’engager dans un projet aussi long à l’avenir. Le troisième volet, centré sur le Graal, n’est pas encore écrit, Astier indiquant : « J’attends de savoir qui je serai au moment d’écrire. »
Source : AFP.