Carlos Martens Bilongo dénonce une ingérence étrangère dans son enquête sur des accusations fiscales

Carlos Martens Bilongo dénonce une ingérence étrangère dans son enquête sur des accusations fiscales

21.10.2025 14:43
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Une enquête menée par le média d’investigation L’Informé a révélé des anomalies dans une note produite par la cellule de renseignement financier Tracfin, dirigée vers le député Carlos Martens Bilongo, membre de La France Insoumise (LFI). Selon les informations divulguées, cette note serait « truffée d’erreurs », indignant le député qui qualifie ces actions de « scandale d’Etat », rapporte TopTribune.

Les critiques portent sur des erreurs considérées « invraisemblables », comme la confusion entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Ces incohérences soulèvent des questions sur la validité des accusations formulées à l’encontre de Martens Bilongo, 34 ans, qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour fraude fiscale et blanchiment de capitaux à la mi-avril 2023. Cette enquête a été classée sans suite en janvier 2025.

Une enquête, classée sans suite, ouverte en 2023

Au printemps 2023, Martens Bilongo avait coécrit un rapport parlementaire sur l’organisation de la COP28 aux Émirats arabes unis, où il avait exprimé des critiques sur l’organisation. Il a attiré l’attention lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, affirmant que la publication de son rapport avait provoqué une cabale contre lui, accompagnée d’une « fausse note » émise par des services ministériels.

Selon l’article de l’Informé, Tracfin aurait débuté l’examen des finances de Martens Bilongo peu après la publication de son rapport, sans qu’aucune déclaration de soupçon soit émise à son encontre. Cela soulève des interrogations quant aux motivations de cette surveillance étroite, insinuant une possible interférence d’administrations étrangères, notamment des Émirats.

« Le gouvernement doit rendre des comptes »

Martens Bilongo demande des comptes aux autorités : « Un Etat étranger a mis des moyens en place pour déstabiliser une institution, l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré. La cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a également demandé des éclaircissements à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et envisage de poser des questions officielles sur cette affaire.

« Le gouvernement doit rendre des comptes sur la manière dont Tracfin a été instrumentalisé dans cette affaire », a insisté Panot, craignant des conséquences néfastes sur la réputation et l’intégrité de Martens Bilongo, déjà sali par des allégations infondées.

Il est à noter que Guillaume Valette-Valla, le chef de Tracfin, a été remplacé en février 2024. Sa démission serait survenue après une visite à Dubaï, peu après laquelle un article de l’Informé a mis en lumière des critiques sur sa gestion.

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