Les tags découverts le 14 mai sur le « Mur des Justes » du mémorial de la Shoah, à Paris, pourraient avoir été tracés par des ressortissants bulgares à la solde de Moscou selon les informations du « Canard Enchaîné » et de BFMTV
Elles sont lourdes de sens, parce qu’elles rappellent les mains ensanglantées de ceux qui ont lynché deux soldats israéliens à Ramallah en octobre 2000. Mais les investigations sur les « mains rouges » découvertes taguées sur le « Mur des Justes » du mémorial de la Shoah, à Paris, le 14 mai ne privilégient pas forcément l’hypothèse d’un acte antisémite.
Selon les informations du Canard Enchaîné et de BFM TV, les enquêteurs privilégient plutôt la thèse d’une ingérence russe. Après avoir notamment exploité les images de vidéosurveillance, leurs soupçons se portent en effet sur des ressortissants qui auraient séjourné dans un hôtel parisien avant de quitter le territoire rapidement après les faits.
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Comme les étoiles de David d’octobre 2023
Ce mode opératoire rappelle l’épisode des tags d’étoiles de David, qui avaient été retrouvés sur plusieurs murs parisiens fin octobre 2023, après le déclenchement de la guerre Israël-Hamas. Trois hommes moldaves avaient été identifiés comme les auteurs de ces dégradations. Ils avaient été payés pour venir taguer à Paris.
À la suite des informations parues mardis dans le Canard Enchaîné, SOS Racisme a fait part de son indignation dans un communiqué. « Ces actions visent non seulement à terroriser la communauté juive, mais aussi à affaiblir notre cohésion nationale en exploitant ou en créant des tensions et des fractures au sein de notre société », estime-t-elle.