Véronique Louwagie, députée de la 2e circonscription de l’Orne, est de retour à l’Assemblée nationale après neuf mois passés au ministère sous la présidence de François Bayrou. Elle décrit cette expérience comme « riche et exigeante » et souligne son importance pour défendre les intérêts des entrepreneurs, artisans, commerçants et PME, rapporte TopTribune.
9 mois d’action
Sa feuille de route se résumait à trois axes clairs : protéger, accompagner et simplifier.
Elle met en avant plusieurs réussites, telles que la réforme du titre-restaurant, la simplification administrative, et la lutte contre la concurrence déloyale, affirmant sa fierté d’avoir contribué à des mesures concrètes dans ces domaines.
La suppression de 200 formulaires CERFA représente un gain de temps précieux. Elle permet aux entrepreneurs de se concentrer sur leur activité plutôt que sur la complexité administrative.
Véronique Louwagie a également pris des mesures contre certaines plateformes chinoises, qualifiant leurs pratiques d’« excessives et dévastatrices pour le commerce local ». À sa demande, les contrôles ont été renforcés sur les importations de produits ne respectant pas les normes environnementales ou de sécurité.
« Faire entendre la voix de l’Orne »
Engagée envers son territoire, l’élue a veillé à représenter l’Orne durant son mandat ministériel.
J’ai pu faire entendre la voix de l’Orne pour accompagner des entreprises, pousser des dossiers concernant nos EHPAD, nos hôpitaux, être le relais de notre département et notre région sur des dossiers Ornais tels les lignes ferroviaires, notre route nationale…
Bien qu’elle estime que certains chantiers « auraient mérité d’aller plus loin », Véronique Louwagie reste convaincue que « l’action publique doit avant tout servir ceux qui travaillent, entreprennent et créent de la valeur pour le pays. Nos entreprises sont le moteur de notre économie ; c’est en leur donnant confiance et visibilité que nous redonnerons à la France toute sa vitalité ». Cette déclaration marquera vraisemblablement un tournant entre son expérience gouvernementale et son retour à la vie parlementaire.
