Les Français se classent parmi les « grands consommateurs d’œufs », en moyenne 230 œufs par an, soit moins d’un par jour ou 4,5 par semaine, rapporte TopTribune.
Selon l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), « l’intérêt nutritionnel de l’œuf réside dans le subtil équilibre et la diversité de ses constituants : des protéines parmi les meilleures pour l’homme, des lipides de très bonne qualité, nombre de vitamines et de minéraux ».
En détail, l’œuf contient moins de 100 kilocalories pour 60g, dont 75 % d’eau, 13 % de protéines et 10,5 % de lipides (comprenant des acides gras polyinsaturés indispensables à l’organisme). Il est également riche en phosphore, en fer et en vitamines, notamment E et D.
Son rapport calories/protéines est faible, ce qui est positif. Les protéines « sont réparties en quantité importante et de manière équitable dans le blanc et le jaune. Ainsi, deux œufs apportent autant de protéines que 100g de viande ou de poisson », souligne l’INRAE.
Pas plus de 4 œufs par semaine ?
Cependant, la consommation d’œufs peut être remise en question, principalement en raison de leur teneur en cholestérol. Ce sujet fait toujours débat. En 2019, une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) a ravivé la discussion.
Les auteurs de l’étude ont mis en lumière « une association » entre la consommation d’œufs ou de cholestérol d’origine alimentaire et l’apparition de maladies cardiovasculaires. Ils ont également précisé que cette association était « modeste », comme l’a confirmé l’Institut de Cardiologie de Montréal, soulignant que « le risque augmenterait selon la quantité consommée ». Ils recommandent de limiter la consommation à 3 ou 4 œufs par semaine.
Une recommandation trop prudente ?
De nombreux nutritionnistes recommandent cependant une consommation d’un œuf par jour, voire deux, surtout en l’absence d’autres sources de protéines. Le principal risque associé à la consommation d’œufs demeure l’allergie.
Il est conseillé de consulter son médecin pour obtenir des recommandations personnalisées, notamment en cas de risque d’hypercholestérolémie.
