La macronie face à une chute des intentions de vote
Les ambitions des candidats issus du camp présidentiel pour l’élection de 2027 s’effondrent, avec une baisse notable des intentions de vote, d’après un sondage Ifop Fiducial pour Sud Radio et L’Opinion publié lundi. Dans chaque scénario analysé, le candidat du Rassemblement national, que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella, se positionne en tête avec des intentions de vote oscillant entre 33 et 35 % lors du premier tour, rapporte TopTribune.
Edouard Philippe dominé par Glucksmann
Dans ce contexte, Edouard Philippe semble être le mieux placé parmi les potentiels candidats macronistes, surtout en cas de candidature d’Olivier Faure pour le Parti socialiste, où il atteindrait 19 %. Néanmoins, son score chute à 16 % lorsqu’il est confronté à Raphaël Glucksmann, qui, avec 14 à 16 % d’intentions de vote, pourrait même envisager une qualification pour le second tour de l’élection présidentielle.
Les autres prétendants macronistes rencontrent des difficultés nettement plus marquées : Gabriel Attal ne réunirait que 10 % d’intentions de vote s’il était choisi pour mener la campagne du camp présidentiel, tandis que Gérald Darmanin et François Bayrou afficheraient respectivement 7 % et 3 %. Ce déclin des capacités électorales au sein du camp macroniste est flagrant, comparé à un sondage Ifop d’avril dernier où Edouard Philippe se situait encore entre 22 et 26 % d’intentions de vote.
Les challengers se rapprochent
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, pourrait obtenir entre 12 et 13 % des voix, se rapprochant de Raphaël Glucksmann. En ce qui concerne Bruno Retailleau, le dirigeant des Républicains, ses intentions de vote se situeraient entre 9 et 13 %, le plaçant dans une position suffisamment compétitive.
Cette enquête a été réalisée en ligne du 24 au 25 septembre auprès d’un échantillon de 1 127 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, avec une marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.