
Depuis l’été 2025, les voyageurs utilisant les aéroports de Rome-Fiumicino, Milan et Bologne bénéficient de nouvelles mesures de sécurité qui simplifient leur expérience. Bien que ces améliorations ne s’appliquent pas à tous les trajets, elles signalent un véritable changement dans le contrôle des passagers. Avec l’introduction de technologies innovantes, ces nouvelles règles visent à renforcer le confort des usagers sans compromettre la sécurité, rapporte TopTribune.
Liquides en cabine : les nouvelles dispositions
Les passagers qui prennent leur vol depuis Rome-Fiumicino, Milan et Bologne peuvent désormais transporter des liquides en cabine dans des contenants atteignant un volume de deux litres. Cette évolution a été rendue possible grâce à l’installation de scanners avancés, qui allègent les anciennes restrictions. Toutefois, il est important de noter que cette mesure ne s’applique pas aux vols à destination d’Israël et des États-Unis, ni aux retours depuis d’autres villes. Les passagers en transit doivent encore se conformer à la règle des 100 millilitres.
Scanners de pointe
Les nouveaux scanners mis en place dans ces aéroports constituent un progrès technologique significatif. Désormais, il n’est plus nécessaire de retirer ordinateur portable ou tablette de son sac lors des contrôles. Ces dispositifs offrent une résolution 3D précise permettant d’examiner les objets sous différents angles. Grâce à un algorithme sophistiqué, ils détectent rapidement les menaces potentielles, qu’il s’agisse d’objets dangereux ou de liquides susceptibles d’exploser. À Rome-Fiumicino, environ 30 des 50 machines fonctionnent déjà avec cette technologie.
Ivan Bassato, directeur de l’aviation, souligne que « ces machines ont bien sûr reçu l’agrément de l’Union européenne », mettant en avant leur capacité à analyser le contenu des récipients comme un atout majeur pour la sécurité aérienne (sécurité aérienne).
Coût et financement du projet
L’installation de ces nouveaux scanners a nécessité un investissement considérable, le coût étant environ sept à huit fois supérieur à celui des anciennes machines. Le budget total pour l’acquisition de 50 scanners s’élève à 15 millions d’euros. Une partie de ce coût est répercutée sur la taxe d’aéroport, ce qui correspond à une légère augmentation de quelques centimes. Selon Ivan Bassato, même si cette hausse existe, elle reste minime pour les passagers.
Marcon Troncono, le directeur de l’aéroport, explique à la rédaction de TF1 que ces scanners « analyseront les images capturées afin de détecter des objets dangereux ou des liquides explosifs », assurant ainsi une sécurité efficace tout en facilitant le passage au contrôle.
Réactions des voyageurs
Les passagers expriment globalement leur satisfaction face à cette nouvelle flexibilité, qui évite de devoir acheter des produits souvent coûteux dans les boutiques hors contrôle. Mariano, un voyageur fréquent, apprécie cette mesure : « Je gagne une bouteille, plus besoin d’en racheter après la sécurité, et puis c’est moins de plastique et une économie d’eau. » À l’inverse, Serguei fait remarquer que sur certains trajets, la règle reste restrictive : « J’essaie de finir cette bouteille parce que je ne peux pas l’embarquer. »
Vers l’avenir
L’objectif est d’étendre cette technologie à tous les points de contrôle des aéroports concernés, afin que chaque passager puisse passer avec ses bagages sans tracas. Marcon Troncono partage cette ambition : « Notre but serait que chaque passager puisse traverser le contrôle avec ses bagages via ce scanner […] sans même avoir l’impression d’être contrôlé. »