Le gouvernement français envisage une nouvelle fiscalité pour les plus riches, excluant la taxe Zucman

Le gouvernement français envisage une nouvelle fiscalité pour les plus riches, excluant la taxe Zucman

22.09.2025 09:03
1 min de lecture

La France envisage une nouvelle forme de taxation pour les plus riches

Alors que le gouvernement français prépare le budget 2026, il prend en compte les demandes croissantes de la population en faveur d’une taxation accrue des plus riches. Face à une opinion majoritairement favorable à cette initiative, l’exécutif pourrait proposer une forme de taxation différente de celle de la taxe Zucman, critiquée pour sa conception déficiente, rapporte TopTribune.

Le débat autour de la taxe Zucman, qui prévoyait d’imposer à hauteur de 2 % par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, inclut également les biens professionnels, suscitant des préoccupations parmi les entrepreneurs. Le président de LVMH, Bernard Arnault, a qualifié cette taxe de « militantisme d’extrême gauche », soulignant ses impacts potentiellement dévastateurs sur l’économie française dans une interview pour le Sunday Times.

De nombreux experts s’opposent à l’idée que cette taxe pourrait réellement rapporter les 20 milliards d’euros espérés par son instigateur, Gabriel Zucman, en raison des risques d’exil fiscal parmi les 1 800 foyers fiscaux concernés. D’autres économistes, comme Philippe Aghion, estiment que les recettes ne dépasseraient pas cinq milliards d’euros. En conséquence, le gouvernement envisage plutôt d’introduire une contribution revisitant l’impôt sur la fortune (ISF), que Emmanuel Macron avait abrogé.

Le ministère de l’Économie se concentre sur la lutte contre les montages financiers permettant aux super-riches d’éviter une imposition équitable, notamment à travers des holdings familiales. L’objectif est d’instaurer un taux d’imposition minimum de 20 % sur ces revenus, similaire aux dispositions proposées dans le budget de François Bayrou.

Cependant, des interrogations demeurent quant à la volonté politique d’implémenter ces mesures face à une opposition croissante de la gauche, qui réclame le retour de la taxe Zucman. Par ailleurs, la contribution exceptionnelle instiguée en 2024, qui avait déjà rapporté huit milliards d’euros, pourrait également être prolongée, bien qu’elle ait été initialement prévue comme temporaire.

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