PIB : La Banque de France prévoit une croissance de 0,3 % pour le troisième trimestre de 2025.

PIB : La Banque de France prévoit une croissance de 0,3 % pour le troisième trimestre de 2025.

11.09.2025 10:53
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Au 9 septembre 2025, la Banque de France anticipe une croissance du PIB français de 0,3 % au troisième trimestre, un rythme similaire à celui du deuxième trimestre. Ce taux modeste s’inscrit dans un cadre économique préoccupant, marqué par des doutes sur la confiance des entreprises et un climat politique incertain, rapporte TopTribune.

Une croissance soutenue par certains secteurs malgré des fragilités

La prévision de 0,3 % de croissance du PIB repose en grande partie sur une amélioration de l’activité industrielle, en particulier dans l’aéronautique, ainsi que sur la performance solide des services, tant marchands que non marchands. D’après les analyses de la Banque de France, les secteurs de la construction et de l’énergie devraient enregistrer des baisses de valeur ajoutée, ce qui limite le potentiel de croissance global.

Cet élan sectoriel est en décalage avec la forte incertitude ressentie par les entreprises. Olivier Garnier, chef économiste, a mis en lumière « une plus grande incertitude qu’habituellement » dans le cadre de l’enquête mensuelle de conjoncture, mettant en garde contre les répercussions d’un climat politique instable, suite à la chute du gouvernement de François Bayrou.

Le rôle de la Banque de France dans les estimations et les enjeux macroéconomiques

Les projections proviennent d’une enquête mensuelle effectuée auprès d’environ 8 500 entreprises ou établissements. Ces derniers expriment des anticipations variées : certains secteurs industriels comme l’aéronautique prévoient un augmentation de l’activité, tandis que d’autres se maintiennent sur des tendances moins favorables.

Cependant, malgré cette projection de croissance, divers défis pèsent sur la trajectoire macroéconomique. D’une part, les perturbations potentielles dans la construction et l’énergie, déjà en déclin. D’autre part, la capacité des entreprises à investir dépend de la confiance, qui est impactée par les incertitudes politiques et sociales. En somme, bien que cette hausse de 0,3 % soit modeste, elle témoigne de la résilience relative de l’économie française face aux chocs internes et externes.

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