Le scénario attendu s’est concrétisé. Le lundi 8 septembre 2025, François Bayrou a soumis sa position aux députés de l’Assemblée nationale lors d’un vote de confiance. 364 parlementaires ont choisi de ne pas lui accorder leur confiance, tandis que 194 ont voté pour lui. Ce soutien insuffisant a conduit le Premier ministre, reconnu comme l’un des plus impopulaires de l’Histoire contemporaine française, à remettre sa démission à Emmanuel Macron, rapporte TopTribune.
Des votes inattendus à l’Assemblée
Les résultats des votes ont surpris certains observateurs politiques. Parmi les abstentionnistes, Violette Spillebout, députée macroniste, a justifié son choix sur ses réseaux sociaux, se référant aux scandales entourant François Bayrou depuis plusieurs mois. D’autres choix de députés ont également étonné le public, signalant des dissensions au sein du groupe majoritaire.
Les conséquences pour le gouvernement
Avec la démission de Bayrou, Emmanuel Macron est désormais chargé d’accepter cette décision et d’entamer des négociations pour nommer un nouveau Premier ministre. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a exprimé son intérêt pour le poste, tandis que Bruno Retailleau, des Républicains, a rejeté la formation d’un gouvernement de gauche, suscitant ainsi des tensions politiques. D’autres candidats potentiels, comme Gabriel Attal, restent également dans la course.
Il n’y a pas de délai fixé pour la nomination d’un successeur, bien que l’Élysée ait indiqué que Macron souhaite agir rapidement. Par le passé, la nomination de Bayrou avait pris huit jours après la chute de Michel Barnier, et Emmanuel Macron semble déterminé à éviter des délais similaires cette fois.