Jean-Claude Coutausse, photojournaliste, participe aux Foulées du Petit Bleu à Agen

Jean-Claude Coutausse, photojournaliste, participe aux Foulées du Petit Bleu à Agen

09.09.2025 07:14
2 min de lecture

Jean-Claude Coutausse, photo-reporter pour Le Monde, participera ce dimanche aux Foulées du Petit Bleu, un événement de course à pied de 10 km à Agen, réunissant 2 200 coureurs. Coutausse, dont le parcours professionnel l’a amené à couvrir des événements majeurs tels que les révolutions égyptiennes et libyennes, ainsi que les élections présidentielles en France, entretient un lien profond avec cette ville et le journal, rapporte TopTribune.

Né en 1960 à Monpazier, en Dordogne, Coutausse a découvert la course à pied il y a une douzaine d’années, notamment grâce à son ami Daniel Simonet, photographe et ancien camarade de lycée. L’année précédente, il participait pour la première fois aux Foulées, une expérience marquante qui lui a permis de renouer avec son enfance à Agen.

« J’ai une longue histoire avec Agen. Mon grand-père et mon père étaient charbonniers à Monpazier. Quand mon père livrait le charbon à Agen, nous montions dans le camion avec ma mère, puis nous allions faire les courses. Pour moi, c’était la grande ville », se souvient Coutausse. En tant que supporter du SUA, il se rappelle également les matchs auxquels son père l’emmenait.

Une histoire mêlée à celle du Petit Bleu

Son parcours journalistique est étroitement lié à celui du Petit Bleu, où il a débuté en 1979 avec un reportage sur un concert de Chuck Berry. Ce lien s’est renforcé en 2019 lorsqu’il a exposé sa série In Terra sancta, inspirée de ses séjours en Israël, à Agen. « C’était un très bel espace, et j’ai reçu un accueil très chaleureux », a-t-il déclaré.

Les Foulées sont devenues un rendez-vous incontournable pour lui. « À chaque fois, c’est assez émouvant », confie-t-il. Coutausse apprécie particulièrement le parcours de l’épreuve : « L’organisation est très chouette, et j’aime beaucoup courir le long des cours d’eau et sur les ponts. Traverser le pont-canal avec la Garonne en contrebas a quelque chose d’extraordinaire. »

Bien qu’il ne coure pas pour gagner, Coutausse vise un meilleur temps que l’année précédente, où il a achevé la course en 58 minutes, après avoir récupéré d’un Covid. Cette fois, il espère réaliser un chrono inférieur à 52 minutes. Toutefois, ce qui compte réellement pour lui, c’est de retrouver Agen et de fouler une terre riche en souvenirs.

Un rapport au sol « quasi mystique »

Après avoir étudié la photographie à Orthez, Jean-Claude Coutausse a parcouru le monde pour couvrir des conflits et des événements majeurs tels que la chute du Mur de Berlin, la révolution de Velours et les élections de 1988. Collaborateur de l’AFP, de Libération et de National Geographic, il a découvert il y a douze ans une passion pour la course à pied. Les marathons à Berlin, San Francisco ou Shanghai lui offrent l’opportunité d’entrer en résonance avec chaque lieu. « J’ai un rapport au sol quasi mystique. Courir quelque part, c’est appartenir au sol et que le sol vous appartienne. »

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