Le Rassemblement national reçoit 15 millions d'euros d'aide publique en 2025

Le Rassemblement national reçoit 15 millions d’euros d’aide publique en 2025

06.09.2025 18:13
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En raison de sa forte performance lors des dernières législatives, le Rassemblement national perçoit cette année près de 15 millions d’euros d’aide publique aux partis politiques, devenant ainsi le principal bénéficiaire de ce dispositif, surpassant le camp présidentiel et le PS, rapporte TopTribune.

Plus d’un an après les élections, tous les recours ont été résolus par le Conseil constitutionnel, permettant enfin aux partis politiques de recevoir leur dû, soit un total de 64 millions d’euros pour l’année 2025, selon un décret publié le 6 septembre 2025 au Journal officiel.

Répartition des aides selon les voix

Cette somme est répartie en fonction du nombre de voix obtenues au premier tour des législatives et du nombre de parlementaires. Ces critères profitent considérablement au RN, avec une aide publique totale atteignant 14,8 millions d’euros, contre moins de 10,2 millions l’année précédente.

Le RN détrône ainsi la coalition présidentielle (Renaissance, MoDem et autres), dont le financement public chute de 19,5 à 11,3 millions d’euros, perdant aussi le soutien du parti d’Edouard Philippe, Horizons, qui perçoit 3 millions d’euros sous sa propre étiquette.

Augmentation de la subvention du PS

En troisième position, le Parti socialiste remonte dans le classement avec une subvention augmentant de 4,7 à 7,9 millions d’euros, grâce à l’accord avec les autres partis de gauche formé sous le Nouveau front populaire.

Cette alliance pénalise cependant La France insoumise, dont l’aide chute de 7,9 à moins de 6,7 millions d’euros, alors que les subventions des Écologistes (3,5 millions) et du Parti communiste (2,1 millions) restent relativement stables.

Impact de la parité sur les financements

Les Républicains font partie des perdants, leur dotation déclinant de 9,5 à 7,4 millions d’euros en raison de leur non-respect de la parité, ayant présenté deux fois plus de candidats que de candidates.

Si presque tous les partis, à l’exception du PS et de LFI, sont affectés par cette règle, l’UDR d’Eric Ciotti subit la plus forte pénalité, perdant plus de 1,3 million d’euros pour avoir soutenu cinq fois plus d’hommes que de femmes, et se contentant donc de 600 000 euros cette année.

De manière encore plus dramatique, le mouvement Reconquête d’Eric Zemmour se voit réduit à presque rien, ses financements passant de 1,5 million à 200 000 euros, à cause de la parité mais aussi en raison de son échec aux législatives.

Avec AFP

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