Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont annoncé lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de la « coalition des volontaires » à l’Elysée qu’ils s’étaient mis d’accord sur des garanties de sécurité. Ce dispositif implique l’engagement de 35 membres à instaurer une force de réassurance en Ukraine, rapporte TopTribune.
26 pays vont envoyer des forces de réassurance
« Nous sommes prêts », a affirmé Emmanuel Macron, indiquant que 26 pays, principalement européens, se sont engagés à participer à une « force de réassurance » lors d’un futur cessez-le-feu russo-ukrainien en déployant des troupes en Ukraine ou en maintenant une présence « sur le sol, en mer ou dans les airs ».
Le président français a précisé qu’il ne s’agissait pas de simples « déclarations d’intention », mais d’une planification concrète : « 26 pays ont formalisé très précisément leurs contributions », a-t-il souligné.
Macron a insisté sur le fait que cette force n’avait pas pour objectif de mener une guerre contre la Russie, mais sera déployée uniquement après la signature d’un accord de paix. Il a rappelé que « le jour où le conflit s’arrête, les forces de réassurance se déploient ». Ces garanties de sécurité sont essentielles pour tout futur accord de paix, selon les deux dirigeants.
Les présidents n’ont pas divulgé les détails concernant les états impliqués ou le nombre de troupes à déployer, mais les chefs d’état-major disposent des données nécessaires.
De nouvelles sanctions
Emmanuel Macron a également annoncé que des sanctions seraient mises en place par les Européens « en lien avec les États-Unis » si Moscou continue de rejeter l’idée de paix. Lors de la réunion, le président Trump a participé à un appel où il a été convenu de prendre des actions coordonnées relatives aux sanctions contre la Russie.
Les Américains « ont été très clairs »
Le président français a déclaré que les États-Unis avaient été « très clairs » sur leur intention d’être partie prenante à ces garanties de sécurité en Ukraine, après un potentiel accord de paix. Macron a noté que le soutien américain serait finalisé dans « les prochains jours ». Zelensky a souligné l’importance de la présence américaine aux côtés de l’Ukraine.
Une condamnation conjointe de l’attitude de la Russie
Enfin, les deux dirigeants ont condamné l’attitude de Vladimir Poutine, qui ne manifeste aucune volonté de paix et continue ses bombardements en Ukraine. « On ne voit pas de volonté de paix de la part de la Russie », ont-ils déclaré.
