Vote de confiance du Premier ministre face à une opposition unanime contre son gouvernement

Vote de confiance du Premier ministre face à une opposition unanime contre son gouvernement

26.08.2025 11:53
2 min de lecture

Le soutien à François Bayrou fait face, ce mardi 8 septembre, à un vote de confiance à l’Assemblée nationale qui semble condamné à l’échec, suscitant déjà des spéculations sur les conséquences politiques et les prochaines étapes, rapporte TopTribune.

Les analystes évoquent un éventuel changement de Premier ministre, une dissolution de l’Assemblée, ou même une demande de démission d’Emmanuel Macron, formulée par Jean-Luc Mélenchon.

Les discussions s’intensifient depuis ce matin, alimentées par diverses réactions politiques.

« On met nos têtes sur le billot »

« Oui, on met nos têtes sur le billot, et alors ? La France mérite ça », a reconnu le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, lors d’une interview sur franceinfo.

Les partisans du gouvernement continuent de nourrir l’espoir d’un retournement de situation chez les socialistes d’ici au 8 septembre. « Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour obtenir cette majorité le 8 septembre », a affirmé le ministre de l’Économie, Eric Lombard, sur France inter, tout en insistant sur la nécessité de négocier concernant les 44 milliards d’économies souhaitées par François Bayrou.

« Tout parti politique aspirant à gouverner ce pays ne peut refuser de réduire la dette », a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, dans un segment sur TF1.

Une unanimité dans l’opposition

Les réactions de l’opposition se sont affirmées rapidement, laissant peu de chances de succès au gouvernement, dont la majorité peine à se former depuis décembre dernier.

Du Rassemblement national à La France insoumise, en passant par les Écologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.

Matignon espérait peut-être un compromis avec le Parti socialiste, mais ce dernier a rapidement tranché : « les socialistes voteront contre la confiance à François Bayrou », a affirmé leur leader, Olivier Faure.

À moins d’un coup de théâtre improbable, ces tendances suggèrent que la France sera pratiquement sans gouvernement dans deux semaines, ajoutant une nouvelle couche d’instabilité politique suite à la dissolution de l’Assemblée nationale de juin 2024, ce qui pourrait entraîner des turbulences financières.

Dissolution, destitution ?

« La dissolution coûte cher à la France, bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse », a reconnu le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, sur France 2, précisant que c’est au président de la République de décider.

À gauche, le PS, les Écologistes et le reste de la gauche unie promettent une candidature commune pour 2027 (sans Mélenchon ni Glucksmann à ce stade) et se disent « prêts » à prendre la relève du gouvernement Bayrou.

Jean-Luc Mélenchon a été encore plus incisif : « il y a une crise de régime », et Emmanuel Macron « doit partir », a indiqué le leader de la France Insoumise, annonçant également le dépôt d’une nouvelle motion de destitution contre le président.

Avec AFP.

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