Depuis leur lancement en 2015 par l’artiste hongkongais Kasing Lung, les Labubu ont réussi à séduire un large public à l’échelle internationale. Ces petites créatures, mi-lapins, mi-monstres, se distinguent par leurs dents aiguës et leur allure espiègle. Originaires de la série « The Monsters », initialement conçue pour les livres pour enfants, leur popularité ne cesse d’exploser, captivant une génération avide d’originalité et d’innovation, rapporte TopTribune.
Une renommée mondiale
La société chinoise Pop Mart a joué un rôle essentiel dans la propagation de la popularité des Labubu. Sur des plateformes comme TikTok et Instagram, les vidéos d’unboxing génèrent un intérêt considérable, attirant ainsi un public diversifié. Des célébrités comme Lisa du groupe Blackpink, Rihanna et Dua Lipa ont contribué à leur succès, ce qui a particulièrement charmé la génération Z, fervente admiratrice du style kawaii. Cela a permis aux Labubu de devenir de véritables accessoires de mode.
Une gamme variée de produits dérivés
La diversité des produits issus de l’univers des Labubu est impressionnante. On peut retrouver ces adorables créatures sous différentes formes : peluches, figurines, porte-clés, badges, tasses, sacs et coques de téléphone. De plus, Pop Mart propose des collections saisonnières et des collaborations avec diverses marques telles que WALK BY FORTUNE, Catch Me If You Like Me ou encore la série Happy Halloween Party Series – Sitting Pumpkin. Certaines collections sont exclusives à des régions spécifiques, comme Hide and Seek à Singapour, GOOD LUCKY TO YOU en Thaïlande ou Forest Fairy Tale en Chine.
L’attrait des boîtes surprises
Les Labubu sont surtout commercialisés sous la forme de boîtes surprises (blind boxes) contenant un modèle sélectionné aléatoirement. Ce format d’achat rend l’expérience d’acquisition encore plus palpitante, avec des designs allant du simple au très rare. Parmi les collections les plus prisées, on retrouve Exciting Macaron et la série Have a Seat Series, offrant aux amateurs la possibilité de découvrir une réelle surprise à chaque nouvelle ouverture.
Préservation de l’authenticité face aux contrefaçons
Le succès fulgurant des Labubu a également entraîné l’émergence d’un marché parallèle d’imitations, communément appelées « Lafufu ». Pour s’assurer de l’authenticité d’un produit, il existe plusieurs moyens de vérification : l’une des plus efficaces est le QR Code unique présent sur chaque boîte surprise, ainsi que l’examen attentif de la qualité des finitions, telles que des coutures bien faites et un logo Pop Mart gravé. Depuis 2024, un hologramme particulier a été introduit pour sécuriser l’emballage. D’autres indices à surveiller incluent une finition mate uniforme et les dents caractéristiques chez les véritables Labubu.
Les prix du phénomène
Le coût des Labubu varie considérablement selon les modèles. Les versions ordinaires se situent entre 15 € et 25 €, tandis que les collections saisonnières peuvent atteindre jusqu’à 35 €. Les collaborations de luxe font grimper les prix jusqu’à 80 €, et certaines pièces de collection peuvent dépasser les 100 €. En juin 2025, un record a été établi lorsqu’une version géante a été vendue pour la somme impressionnante de 132 000 €.
Où trouver vos Labubu authentiques ?
Pour éviter les déconvenues liées aux contrefaçons, il est recommandé de se rendre dans les magasins officiels Pop Mart en France, notamment dans la région parisienne : le POP MART Westfield Les 4 Temps Store à Puteaux, le POP MART DISNEY VILLAGE Store à Chessy, le POP MART Carrousel Du Louvre Store à Paris, le POP MART Bercy Village Store également à Paris, le POP MART 19 OPERA Store dans la capitale, et enfin le POP MART Westfield FDH Store. Il est également possible d’acheter en ligne via le site officiel ou l’application mobile de Pop Mart, ainsi que sur Amazon en s’assurant de procéder via la boutique officielle.
Que vous soyez un passionné de collection ou simplement curieux d’explorer cet univers unique, les Labubu se présentent comme un véritable phénomène culturel mondial dont l’ascension semble loin d’être terminée.
