Annoncé pour septembre 2025, le projet de lunettes connectées développé par Meta, référencé en interne sous les noms Celeste et Hypernova, représente une avancée technologique majeure par rapport aux dispositifs précédents. L’intégration d’un écran, de capteurs sEMG et d’interfaces innovantes propulse l’expérience connectée dans un nouveau chapitre, rapporte TopTribune.
Lunettes connectées Meta : une interface tête-haute au centre de l’expérience
La principale innovation réside dans l’incorporation d’un HUD (Head-Up Display), une technologie qui permet d’afficher des informations directement dans le champ de vision. Selon des sources, le terme Hypernova désigne cette nouvelle génération, marquant un tournant significatif dans le domaine de l’affichage. Contrairement aux Ray-Ban Stories, actuellement sur le marché mais limitées à la capture d’images et de vidéos, ces lunettes offriront une véritable couche numérique accessible en permanence.
L’affichage intégré ouvre des possibilités concrètes : navigation GPS projetée en temps réel, notifications instantanées, traductions sur le champ ou visualisation des données de santé.
Le bracelet Ceres : une révolution dans le contrôle gestuel
Une autre grande avancée réside dans le bracelet Ceres, qui accompagnera les lunettes. Équipé de capteurs sEMG (électromyographie de surface), cet accessoire détecte les impulsions musculaires du poignet pour les transformer en commandes. Bloomberg indique que les deux dispositifs, lunettes et bracelet, seraient commercialisés pour environ 800 dollars, loin des 1 000 dollars prévus initialement.
Ce bracelet permettra de naviguer dans les menus par de simples mouvements de la main, de saisir du texte grâce à des contractions discrètes et de contrôler des appareils connectés sans interaction physique directe. Ce système supprime le besoin d’écrans tactiles, tout en favorisant une ergonomie naturelle.
Une architecture conçue pour l’accessibilité et la performance
Pour offrir ces avancées technologiques à un prix de 800 dollars, Meta a choisi de réduire volontairement ses marges, comme l’indique 01net. Cette approche rappelle celle adoptée pour le casque Quest, qui avait joué sur un tarif compétitif pour s’imposer dans le secteur de la réalité virtuelle.
Cette stratégie de prix s’accompagne d’une architecture technique optimisée. Les lunettes seraient dotées d’un système sur puce dédié à la réalité augmentée, conçu pour une faible consommation d’énergie et un affichage constant. Les verres intègreraient des micro-projecteurs utilisant des technologies laser ou microLED, offrant une luminosité et une efficacité énergétique supérieures aux écrans LCD traditionnels. Des microphones et caméras intégrés devraient également évoluer, assurant des interactions vocales plus fiables et une capture vidéo stabilisée. Ces fonctionnalités, associées à l’écosystème Meta (Messenger, Instagram, WhatsApp), renforcent l’utilité du produit.
Meta intensifie la compétition face à Google et Apple
Cette avancée technologique s’inscrit également dans un contexte de concurrence accrue. D’après Les Échos, Meta anticipe le développement de nouvelles lunettes de réalité augmentée par Google. De son côté, Apple a déjà ouvert la voie avec le Vision Pro, mais à un prix beaucoup plus élevé. En établissant le tarif à 800 dollars, Meta cherche à capter une clientèle élargie. Cette démarche audacieuse témoigne d’une conviction forte : la bataille dans le domaine de la réalité augmentée se jouera autant sur l’accessibilité que sur l’innovation technologique.