"L'ambition, un mot à valoriser" : Rachida Dati, parcours d'une femme forte en politique.

« L’ambition, un mot à valoriser » : Rachida Dati, parcours d’une femme forte en politique.

02.08.2025 09:03
2 min de lecture

Rachida Dati : Ambitions et Controverses dans le Monde Politique

Ministre de la Culture et candidate dévouée à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris, Rachida Dati aspire à devenir mairesse de la capitale en 2026. Cela, malgré les nombreuses inimitiés politiques qu’elle génère ainsi que les poursuites judiciaires qui pèsent sur elle, rapporte TopTribune.

Les opinions divergent à son sujet : certains la jugent comme une arriviste, tandis que d’autres vantent son audace, sa pugnacité et sa détermination. Dans une émission télévisée, elle a déclaré : « L’ambition, ce n’est pas un vilain mot », intégrant ainsi son rêve de réussir sans renier ses origines. Élevée dans une cité HLM à Chalon-sur-Saône, Dati a rapidement compris l’importance de se bâtir un réseau d’influence. Grâce à des communications ciblées, elle a su attirer des mentors précieux tels qu’Albin Chalandon et Jean-Luc Lagardère, qui l’ont aidée à franchir les étapes de sa carrière.

Son parcours professionnel est une véritable ascension : de son emploi d’aide-soignante à celui de contrôleure de gestion, en passant par un poste de comptable chez Elf Aquitaine, elle gravira les échelons pour devenir magistrate sans passer le concours par dérogation. Dati se fait un point d’honneur de rappeler cette progression qui la rend fière.

Sa carrière politique débute grâce à une série de lettres adressées à Nicolas Sarkozy. Son insistance est récompensée lorsque celui-ci l’engage comme conseillère. De là, Dati suit Sarkozy durant ses différentes nominations et gagne en visibilité, notamment avec sa nomination en tant que Garde des sceaux après la victoire de Sarkozy à la présidentielle de 2007. Dans cette fonction, elle s’illustre par sa présence médiatique, cultivant un style « bling-bling », notamment lors d’une polémique concernant ses tenues coûteuses durant une réforme de la justice.

« Je suis dans l’hémicycle du Parlement de Strasbourg, je n’en peux plus. Je suis obligée de rester et de faire la maligne parce qu’il y a un peu de presse… »

Rachida Dati

(Reportage de l’émission 66 minutes sur M6 le 13 décembre 2009)

Entre 2009 et 2013, elle perçoit un montant douteux de 900 000 euros pour des conseils auprès de Renault-Nissan. Cette somme suscite des interrogations sur son implication réelle, engendrant des accusations de lobbying qui la poursuivent aujourd’hui sous la forme d’un procès pour corruption et trafic d’influence.

Parallèlement, Rachida Dati se fait élire maire du 7e arrondissement de Paris, un bastion élitiste. Elle y est réélue en 2014 et 2020, mais n’hésite pas à frapper durement ses adversaires politiques, notamment la maire socialiste Anne Hidalgo. Connue pour ses déclarations percutantes, elle a souvent suscité des controverses, comme lorsqu’elle a qualifié le parti d’Emmanuel Macron de « traîtres ».

À l’heure actuelle, son entrée au gouvernement en tant que ministre de la Culture n’a pas manqué de créer des remous, même au sein de son propre parti. Malgré les défis juridiques qui se dressent devant elle, Dati reste résolue dans son objectif de conquérir la mairie de Paris en 2026, tout en affrontant Michel Barnier lors des prochaines législatives. Une mission semée d’embûches, mais que rien ne semble pouvoir arrêter à ce jour.

La détermination et les ambitions de Rachida Dati, réalisées malgré un parcours controversé, continuent d’alimenter les débats sur son avenir politique et ses aspirations au sein de la capitale française.

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