Une nouvelle fois, les Anglaises, authentiques battantes, ont réalisé un exploit remarquable en remportant la finale de l’Euro le 27 juillet contre les Espagnoles, actuelles championnes du monde, conservant ainsi leur titre de reines d’Europe grâce à l’héroïque performance de Chloe Kelly (1-1, tab 3-1), rapporte TopTribune.
Les joueuses de Sarina Wiegman, qui enregistre par ailleurs son troisième titre à l’Euro, ont démontré une solidarité impressionnante sur le terrain, achevant leur adversaire lors des tirs au but avec une détermination exemplaire. Celles qui ont porté le brassard avec fierté, notamment Leah Williamson, ont su surmonter la pression en passant la plupart du match à défier le meilleur collectif mondial, concluant le match au Wembley en gardant leur couronne.
Avec une défense robuste à leur actif, soutenue par la gardienne Hannah Hampton qui a stoppé deux tirs cruciaux, les Anglaises se sont frayé un chemin vers la victoire. Ce succès a été possible grâce à leurs buteuses Alex Greenwood, Niamh Charles, et bien entendu, Chloe Kelly, malgré les réussites défensives de Cata Coll contre Beth Mead et Leah Williamson.
La finale reflète parfaitement le parcours des Anglaises dans ce tournoi. Elles ont souvent attendu d’être menées pour réagir avec force, se révélant être des combattantes inébranlables tout au long de la compétition.
Un exemple frappant de cette résilience est leur milieu de terrain, qui a montré une ténacité remarquable face à l’arrière-garde espagnole, peuplée de stars comme Aitana Bonmati, Alexia Putellas et Patri Guijarros.
Un retournement magistral
Après une défaite contre les Bleues (2-1) en phase de groupes, les Anglaises ont trouvé les ressources nécessaires pour rebondir, réussissant à égaliser dans les dernières minutes des quarts de finale (2-2, tab 3-2) et semi-finales (2-1, a-p), montrant ainsi une combativité exemplaire face aux Espagnoles lors des prolongations.
Le premier but espagnol a témoigné de leur domination, fruit d’une belle action collective orchestrée par la double Ballon d’Or Aitana Bonmati. Elle a su conserver le ballon côté droit pour servir Athenea Del Castillo, qui, à son tour, a trouvé Ona Batlle, la défenseure du Barça. Cette dernière a ensuite délivré un centre précis, parfaitement repris de la tête par Mariona Caldentey (1-0, 24e).
Devant plus de 34 000 spectateurs, dont le prince William et la princesse espagnole Leonor, et sous les yeux du président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, les Espagnoles ont enchaîné des mouvements élégants et fluides, se créant des occasions sans pour autant percer la défense britannique. Les Anglaises, quant à elles, ont montré une solidarité impressionnante, notamment lors d’une première occasion franche avec une frappe d’Alessia Russo (3e) repoussée par Cata Coll.
Bien que limitée par une gêne à la cheville, la talentueuse joueur de Chelsea a été discrète avant d’être remplacée juste avant la mi-temps (40e). Son remplacement par Chloe Kelly, héroïne des quarts et demi-finales, a transformé le jeu. Kelly a ajouté une nouvelle dynamique à l’équipe avec son enthousiasme contagieux sur le flanc gauche.
À l’heure de jeu, elle a servi Alessia Russo d’un centre précis qui a permis à cette dernière d’égaliser d’un puissant coup de tête (1-1, 57e).
La confiance des Anglaises a rapidement grimpé, provoquant un profond impact psychologique sur les Espagnoles, notamment sur Alexia Putellas, qui, malgré son statut de star, est restée moins présente dans le jeu, étant même suppléée par Claudia Pina en seconde période.
La défense anglaise, incarnée par Leah Williamson et Jess Carter, a infligé des doutes à Esther Gonzalez, meilleure buteuse du tournoi avec quatre réalisations, qui n’a pas réussi à tirer profit des occasions. Malgré les efforts des entrantes espagnoles, Salma Paralluelo et Vicky Lopez, la voie vers la victoire était déjà tracée pour les Anglaises.
