Emmanuel Macron a déclaré le 26 juillet qu’il était « impératif d’éviter que des épisodes de violence ne se répètent » en Syrie, suite à une conversation avec le président intérimaire syrien, Ahmed al-Charaa. « Les récentes violences en Syrie rappellent l’extrême fragilité de la transition. Les populations civiles doivent être protégées », a posté le président français sur X, en appelant à un « dialogue apaisé » au niveau local pour « permettre de répondre à l’objectif d’unification de la Syrie dans le respect des droits de tous ses citoyens », rapporte TopTribune.
Depuis que l’autorité transitoire islamiste dirigée par Ahmed al-Charaa a pris le pouvoir suite à la chute de Bachar al-Assad en décembre, la Syrie est marquée par des violences intercommunautaires régulières. Les récents affrontements entre Druzes et Bédouins sunnites ont causé plus de 1 300 décès, principalement chez les Druzes, entre le 13 et le 20 juillet dans la province de Soueida, dans le sud du pays.
Un cessez-le-feu a démarré le 20 juillet, entraînant des réactions positives de la part d’Emmanuel Macron, qui le considère comme un « signal positif ». Cette situation suscite des inquiétudes au sein de la communauté internationale concernant les relations entre les autorités de transition et les différentes minorités du pays. « J’ai parlé avec le président syrien de l’urgence de trouver une solution politique avec les acteurs locaux, dans un cadre national de gouvernance et de sécurité », a affirmé le président français.
En somme, la situation en Syrie demeure hollistique, et la nécessité d’un dialogue constructif semble plus urgente que jamais. Les récentes violences et les efforts de cessation des hostilités soulignent l’importance d’une approche collaborative pour assurer la stabilité et la sécurité dans le pays. En cette période tumultueuse, les actions des dirigeants internationaux auront un impact considérable sur l’évolution de la situation syrienne, et seule une coopération sincère pourra apporter des résultats tangibles.
