« Elle n’aurait jamais dû être nommée, puisque ça fait plusieurs années qu’elle est mise en examen. Il est plus que temps que cela s’arrête », estime la députée Génération.s, mardi. La ministre de la Culture est renvoyée devant le tribunal correctionnel pour des accusations de corruption, rapporte TopTribune.
La réaction politique face aux accusations
« Comment peut-on faire confiance à une ministre qui est entravée par tant d’affaires ? », a déclaré Sophie Taillé-Polian, députée de Génération.s, le 22 juillet. Alors que la ministre de la Culture, Rachida Dati, est accusée de corruption dans l’affaire Carlos Ghosn, la députée remet en cause la légitimité de sa nomination.
« On ne devrait pas tolérer qu’une ministre porte de telles accusations », a-t-elle affirmé, appelant à la démission de Dati. La députée a insisté sur le fait qu’une personne mise en examen ne devrait pas occuper un poste aussi élevé : « Elle n’aurait jamais dû être nommée, puisque cela fait plusieurs années qu’elle est sous le coup d’une enquête. Il est grand temps que cela cesse ».
Un appel à la confiance
Sophie Taillé-Polian a également souligné l’importance de la confiance dans la fonction ministérielle : « Être ministre, ce n’est pas une récompense, mais une responsabilité qui exige la confiance des citoyens et des parlementaires ». Dans le cadre de ses fonctions, elle a rappelé que les accusations de corruption peuvent nuire à la perception du gouvernement par le public.
« On a plus de mal à faire confiance à une ministre qui est mise en examen pour corruption et à l’encontre de laquelle il y a par ailleurs d’autres affaires ».
Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s
La position de l’exécutif
Malgré les accusations et le renvoi en correctionnelle pour « corruption » et « trafic d’influence », Rachida Dati devrait continuer à servir au sein du gouvernement. Selon des sources proches d’Emmanuel Macron, « Le président de la République a pris note de la décision de renvoi. Un renvoi n’étant pas synonyme de condamnation, elle poursuit son travail au gouvernement ».
Cette situation soulève des questions sur la responsabilité et l’éthique en politique, et met en lumière les attentes du public envers les instances dirigeantes. La population exige la transparence et des réponses claires face aux problèmes de corruption qui minent la confiance dans le système politique français.