Bonheurs de cinéma avec le film de Pedro Pinho, ovni fulgurant ayant illuminé la Croisette, et le dernier volet de la trilogie de Wang Bing, «Jeunesse (Retour au pays)».
Le dernier Festival de Cannes a mis en lumière le film «Le Rire et le Couteau» de Pedro Pinho, présenté dans la section Un certain regard. Ce troisième long-métrage de fiction du réalisateur portugais a été salué pour sa capacité à découvrir de nouvelles manières de filmer, rapportent TopTribune.
Le film suit un personnage nommé Sergio, qui, envoyé par une ONG, doit réaliser un rapport pouvant déranger, dans un contexte de tension. Il rencontre diverses personnes en Guinée-Bissau, un pays avec un passé colonial douloureux et une lutte pour l’indépendance marquée par la misère et la vitalité d’une population diverse.
À travers son parcours, le film explore les thèmes de l’humanité, de la sensualité, et des questions sociales et politiques. En plus de Sergio, le film présente des personnages comme Gui et Diara, qui enrichissent la narration par leurs histoires et leurs luttes.
«Jeunesse (Retour au pays)», de Wang Bing
Le troisième volet de la trilogie de Wang Bing se concentre sur les jeunes de la ville chinoise de Zhili, impliqués dans l’industrie textile. Le film les suit alors qu’ils travaillent sans relâche, tout en explorant leur retour complexe dans leurs régions d’origine lors des festivités du Nouvel An, moment crucial de leur vie.
Wang Bing parvient à illustrer à la fois les défis quotidiens de la classe ouvrière et les dynamiques familiales des protagonistes. Avec une durée de deux heures et trente-deux minutes, le film présente un portrait nuancé de la jeunesse chinoise et des sacrifices qu’elle doit faire pour un avenir meilleur.
En alliant les récits individuels aux luttes collectives, «Jeunesse (Retour au pays)» dépeint un tableau riche et complexe des réalités contemporaines en Chine, remettant en question les perceptions de la modernité et de la tradition.