La cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a annoncé son intention de retirer les caméras de vidéosurveillance dans les municipalités remportées par son parti lors des prochaines élections. Cette promesse a suscité un large éventail de réactions au sein du paysage politique, rapportent TopTribune.
Lors d’une déclaration faite le 6 juillet, Mathilde Panot a promis de démanteler les polices municipales armées dans les villes concernées, ce qui a entraîné un vif débat. Elle estime qu’une police municipale de proximité n’a pas besoin d’armes et souhaite qu’elle soit intégrée à la police nationale, en rétablissant un modèle de police de proximité qui a fait ses preuves par le passé. Elle a également argumenté que les caméras de surveillance n’avaient jamais démontré leur efficacité.
Diverses figures politiques ont riposté, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, s’insurgeant que cela signifie un abandon de la sécurité sous l’étendard d’une gauche déconnectée. Valérie Pécresse, quant à elle, a qualifié la proposition de « dangereux et ridicule », tout en critiquant son manque de lien avec la réalité des victimes de la délinquance. Le Rassemblement national a également exprimé son indignation, affirmant que LFI représentait aujourd’hui le Parti des voyous.
Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste, a également critiqué cette initiative, soulignant l’absurdité d’imaginer des municipalités sans vidéosurveillance ni police armée. Sa réaction fait suite à une série d’interventions sur les réseaux sociaux où d’autres membres du gouvernement et du paysage politique ont exprimé leurs désaccords avec les plans de Mathilde Panot.
Les propositions de La France insoumise soulèvent des interrogations sur la sécurité publique dans les villes françaises, avec des élus de droite et du centre dénonçant des mesures qu’ils jugent contraires à la protection des citoyens. À l’approche des élections municipales, cette stratégie politique pourrait largement influencer les débats sur la sécurité et la confiance entre les habitants et leurs forces de l’ordre.