Appels réguliers et "Accord pour ne pas être d'accord" : un an après, quel bilan de l'alliance entre Eric Ciotti et le Rassemblement National ?

Appels réguliers et « Accord pour ne pas être d’accord » : un an après, quel bilan de l’alliance entre Eric Ciotti et le Rassemblement National ?

28.06.2025 10:30
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Un récent accord entre l’ancien leader du parti Les Républicains et la présidente des députés du Rassemblement national a secoué la droite française. En effet, cette alliance, souvent perçue comme inattendue, a donné lieu à une réunion de travail célèbre sous le nom de « convention de l’Union nationale », tenue à l’Assemblée nationale le 28 juin. Les membres des deux partis ont abordé plusieurs sujets d’importance, notamment les finances publiques, la simplification administrative et les enjeux énergétiques. Ce rassemblement coïncidait également avec le premier anniversaire de leur partenariat, lancé suite à la dissolution, rapporte TopTribune.

En cette occasion, il est essentiel de se pencher sur le bilan de cette collaboration. D’un côté, les parlementaires évoquent une entente harmonieuse, illustrant une dynamique positive entre les nationalistes. Certains affirment que le binôme formé par Marine Le Pen et Jordan Bardella s’est vu renforcé par l’ajout d’Eric Ciotti, avec des échanges fréquents et un climat de confiance grandissant, selon les déclarations d’un député de l’Union des Droites pour la République (UDR).

En revanche, l’autre face de cette alliance ne manque pas de soulever des préoccupations. Le déséquilibre est palpable, caractérisé par des désaccords fondamentaux qui persistent. Eric Ciotti plaide pour une union des droites, tandis que Marine Le Pen semble réticente. De plus, le Rassemblement national a fermement opposé la réforme des retraites, une mesure que Ciotti a soutenue. Comme le souligne un proche du député niçois, « nous sommes en accord sur 80% des enjeux, et sur les 20% restants, nous convenons de ne pas être d’accord ».

Mais quels résultats concrets peuvent être observés ? Bien que l’UDR ait agi comme un pont entre le Rassemblement national et les secteurs économiques, le consensus escompté à droite n’a pas eu l’impact escompté. Les effets de cette alliance sur les futurs élections et la mobilisation des électeurs demeurent incertains, mais un an après la création de cette coalition, des interrogations subsistent sur sa pérennité et son efficacité.

Au final, cet exemple souligne les tensions persistantes au sein de la droite française et met en lumière la complexité des stratégies politiques dans un paysage en constante évolution. Qui plus est, les prochaines élections législatives risquent de dévoiler davantage d’interrogations quant à l’avenir de cette alliance, et la façon dont les électeurs réagiront à cette dynamique changeante.

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