En raison du réchauffement climatique, la station de Grand Serre ferme ses pistes aux skieurs.

En raison du réchauffement climatique, la station de Grand Serre ferme ses pistes aux skieurs.

26.06.2025 02:33
1 min de lecture

La décision a été annoncée : la station de ski de L’Alpe du Grand Serre, située dans l’Isère, ne rouvrira pas ses portes pour la saison 2025-2026, rapporte TopTribune.

Le 24 juin, la communauté de communes de la Matheysine et l’exploitant Sata Group ont confirmé que le budget nécessaire n’avait pas été validé. Cette fermeture sera officialisée lors du conseil communautaire programmé le 10 juillet. Un communiqué de presse précise : « C’est une décision douloureuse, c’est une page de la vie de notre territoire qui se tourne. Il nous faut désormais regarder devant », publié sur le compte Facebook de la station.

Un hiver pourtant encourageant

La nouvelle a provoqué une grande consternation au sein de cette station familiale située dans le massif de l’Oisans, perchée à 1.365 mètres d’altitude. De nombreux habitants évoquent leur incompréhension, car après une saison jugée « bonne » avec une augmentation du chiffre d’affaires de 30 %, des espoirs de relance étaient nourris.

Cependant, la station, de taille intermédiaire, fait face depuis plusieurs années aux conséquences du changement climatique, notamment une diminution de l’enneigement et des saisons de ski raccourcies, aggravées par des équipements vieillissants. Coraline Saurat, présidente de la communauté de communes, a déclaré : « Sur sept ans, nous avons investi trois millions d’euros pour maintenir les remontées mécaniques. Cette situation n’était plus viable ». Malgré les bonnes intentions de tous les stakeholders impliqués, l’équilibre budgétaire n’a pas pu être atteint.

L’État « grand absent »

Dans un contexte difficile, une première annonce de fermeture avait été faite en octobre 2024, avant d’être annulée grâce à la pression des acteurs locaux. Un nouveau plan de relance était proposé, incluant la fermeture de certaines installations vétustes et la modernisation des infrastructures, mais le projet de 18 millions d’euros n’a jamais été concrétisé, souffrant d’un manque de financement de 2 à 4 millions d’euros. « L’État était le grand absent dans cette affaire », déplore Coraline Saurat.

Concernant l’été, des possibilités d’exploitation existent, mais les infrastructures nécessaires ne sont pas encore en place.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER