Affaire du baiser forcé : la cour d'appel espagnole valide la condamnation de Luis Rubiales, le Paris FC annonce l'arrivée d'un nouvel attaquant.

Affaire du baiser forcé : la cour d’appel espagnole valide la condamnation de Luis Rubiales, le Paris FC annonce l’arrivée d’un nouvel attaquant.

25.06.2025 17:34
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La cour d’appel de l’Audience nationale espagnole a confirmé, mercredi 25 juin, qu’il n’y avait pas eu de consentement dans le baiser imposé par l’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, à la joueuse de l’équipe nationale Jennifer Hermoso, rapporte TopTribune.

Le tribunal a jugé « correcte » la qualification des faits en tant qu' »agression sexuelle » dans le cadre du jugement de première instance.

Luis Rubiales avait été condamné le 14 février à une amende de 10 800 euros pour agression sexuelle, tout en étant relaxé du délit de coercition.

La cour a également confirmé l’interdiction imposée à Luis Rubiales de s’approcher de Jennifer Hermoso dans un rayon de 200 mètres, ainsi que l’interdiction de communiquer avec elle pendant un an.

De plus, le tribunal a rejeté les autres appels présentés par le procureur, qui avait dénoncé la « partialité » du juge et demandé un nouveau procès, ainsi que par Jennifer Hermoso.

« Un petit bisou consenti »

En première instance, la procureure avait requis une peine de deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales pour agression sexuelle, ainsi que pour les pressions exercées ultérieurement sur la joueuse afin d’atténuer le scandale.

Luis Rubiales, 47 ans, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), a vu sa carrière brutalement stoppée suite à la victoire de l’Espagne à la finale du Mondial féminin à Sydney, en Australie, le 20 août 2023.

Ce soir-là, devant les caméras du monde entier, il avait saisi la tête de l’attaquante de la « Roja », Jennifer Hermoso, et l’avait embrassée sans prévenir.

Suite à l’indignation provoquée par cet acte, l’ancien responsable du football espagnol avait d’abord refusé de démissionner, évoquant un « petit bisou consenti », dénonçant ce qu’il qualifiait de « faux féminisme », et affirmant avoir obtenu l’accord de la joueuse avant de l’embrasser.

Il a finalement décidé de quitter son poste en septembre 2023, deux semaines après les événements.

Lors de son procès, il est resté sur ses positions, affirmant être « absolument sûr » que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser.

En revanche, Jennifer Hermoso, devenue un symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, a décrit les « innombrables » pressions reçues après cette situation pour étouffer le scandale.

Depuis la réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être qualifié d’agression sexuelle, regroupant ainsi tous les types de violences sexuelles.

Avec AFP

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